Investir dans le fond commun de placement : que faut-il savoir ?

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Par Partenaire Modifié le 22 septembre 2020 à 10h52
Investissement Fonciers Comment Placer Argent En 2020
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30%Le détenteur d'un FCP touche des dividendes soumis au prélèvement forfaitaire à 30%.

Les fonds communs de placement (ou FCP) sont des fonds d’investissement collectif à capital variable. Ils sont basés sur le droit des sociétés ou des fiducies (contrats qui cèdent temporairement un bien comme garantie à un créancier). Ils constituent, avec les Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV), la famille des organismes de placement collectif en valeurs immobilières. Ils n’ont cependant pas le statut fiscal des SICAV ; en fait, ils n’ont pas de statut juridique indépendant, mais existent comme un ensemble de relations définies entre un dépositaire, des investisseurs et des gestionnaires.

Fonds communs de placement : une définition plus approfondie

Les fonds communs de placement permettent la mise en commun de valeurs mobilières fractionnées sous forme de parts, et détenues par des investisseurs. Il peut s’agir de fonds professionnels ou personnels. Au plan juridique, les FCP sont définis comme une copropriété de valeurs mobilières émettant des parts à destination d’investisseurs privés, qui n’ont cependant aucune qualité d’actionnaire, et ne peuvent intervenir dans la gestion des fonds d’investissement.

Cette dernière est assurée par une société spécialisée en gestion de patrimoine, qui agit au nom des porteurs, dans leur intérêt exclusif. L’ensemble des caractéristiques des fonds communs de placement (objectifs d’investissement, frais, échelle de risque, performances passées, etc.) est accessible dans un DICI, document d’information pour l’investisseur standardisé à l’échelle européenne, qui doit être remis à tous avant souscription. Il existe d’autres préalables importants avant d’investir des fonds professionnels ou personnels dans un FCP.

Ce qu’il faut savoir avant d’investir dans un FCP

Pour espérer une certaine rentabilité, c’est-à-dire une récupération du capital d’investissement avec des gains supplémentaires conséquents, il est important de faire un bon choix en ce qui concerne le genre de fonds communs de placement (plus d’informations ici) Il faut d’ores et déjà préciser qu’il en existe plusieurs, qui varient eux-mêmes suivant les types de placements possibles.

Globalement, on distingue deux grands types de FCP : les fonds de placement spécialisés et ceux classiques. Ces derniers, qui sont à vocation générale, regroupent les FCP monétaires, actions, obligataires, profilés, ainsi que les fonds à gestion alternative et les fonds à formule. Leur particularité, c’est qu’ils limitent les risques pris dans la gestion du fonds d’investissement. Les FCP spécialisés par contre regroupent des offres plus risquées, mais potentiellement plus lucratives.

On y retrouve notamment les fonds communs de placement à risque FCPR, ceux de placement dans l’innovation et les fonds d’investissement de proximité, tous soumis à une règlementation de commercialisation spécifique. Qu’il s’agisse d’y investir des fonds professionnels ou personnels, le choix d’un FCP nécessite au préalable la fixation d’un objectif patrimonial.

Il est tout aussi important de définir une durée de placement, et de sélectionner les produits en ligne, avant de les départager en détaillant leur DICI. Les différentes parts sont ensuite vendues sur les marchés financiers par des distributeurs ou par la société de gestion des fonds communs de placement. La souscription d’une part implique deux principaux types de frais : ceux de gestion, dont le montant dépend de la performance nette, et les droits d’entrée, négociables, généralement compris dans une fourchette de 0 à 5% (pourcentage variable selon le type de fonds de placement commun).

La fiscalité des FCP

Chaque détenteur de part doit mentionner les dividendes sur sa déclaration d’impôt. Ils sont soumis depuis le 1er janvier 2018 au prélèvement forfaitaire unique à 30%, dont 17,2% de prélèvements sociaux.

Le détenteur peut aussi opter pour l’impôt sur le revenu si cette formule l’avantage plus. Les plus-values réalisées à la sortie des fonds communs de placement sont imposables, au même titre que les plus-values boursières.

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