A vouloir trop bien faire... C'est le système de covoiturage (payant) UberPop, présenté comme écoresponsable, qui est à l'origine de la brutale interdiction d'Uber en Belgique, à Bruxelles. Le Tribunal de commerce de la ville-capitale vient en effet d'interdire à Uber de continuer son activité, sous astreinte de 10 000 euros par infraction constatée, alors qu'Uber venait à peine d'arriver dans la ville.
C'est évidemment la plainte d'une compagnie de taxis locale qui a conduit Uber devant la justice belge. Mais les juges n'ont reproché à Uber que son service UberPop, opéré par des particuliers non titulaires d'une licence de VTC qui conduisent leur véhicule personnel. Il ne respecterait pas les règles du droit commercial belge, ce qui a donc déclenché la décision d'interdiction. En France, UberPop a été lancé en début d'année 2014 et n'a pas pour l'instant causé d'ennuis à Uber.
Uber a annoncé faire appel de la décision mais aussi ne pas renoncer à proposer ses services dans l'intervalle de temps. La logique voudrait qu'Uber Bruxelles suspende provisoirement le seul service UberPop pour ne pas prêter le flanc aux sanctions financières...