Taxe sur loyers fictifs et 400% d’augmentation des impôts locaux  : NON à l’État Proxénète !

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Par Calculette Modifié le 16 septembre 2013 à 6h27

"Cette fiscalité participe à la redistribution des revenus ...Nous préconisons de rééquilibrer la fiscalité vers l'immobilier en taxant les loyers implicites nets des intérêts d'emprunt ou, à défaut, en relevant les taxes foncières via la mise à jour des valeurs locatives..."
C'est ainsi que se conclut la note pompeusement intitulée "Fiscalité des revenus du capital" qui émane du Conseil d'Analyse Économique -CAE- rattaché à Matignon et remise mardi 10 septembre à Jean-Marc Ayrault.
" Fiscalité des Revenus du capital" ? "Redistribuer des revenus" ? Mais quels "revenus" ? Où ça des "revenus" ? "Valeurs locatives" ? ... De la fiction, rien que de la fiction !

Des "revenus" sur le domicile, il n'y en a pas !

En langage simple, le CAE recommande la création d'une taxe basée sur les loyers fictifs, c'est-à-dire sur le montant des loyers que les propriétaires qui occupent leur logement percevraient, nets des intérêts d'emprunt, s'ils le proposaient à la location !
Quand comprendront-ils, ces technocrates engraissés par nos impôts, logés, entretenus et nourris aux frais de la Princesse que des "revenus" immobiliers, il n'y en a pas ! Il n'y en a pas tant qu'il n'y a ni vente, ni location mais simple utilisation. Il n'y a que des frais d'entretien parfois très lourds, et des taxes, des taxes, et encore des taxes !

Et pour couronner le tout, dans un récent communiqué de presse, Bercy annonce vouloir "rapprocher les bases des taxes d'habitation et foncière des habitations de la réalité du marché" et ainsi multiplier de 3 à 5 fois vos impôts locaux !

A noter que les propriétaires ne sont pas seuls à la fête : grâce à la taxe d'habitation, les locataires eux-aussi devront alimenter de plus en plus grassement les caisses de l'État. Qu'on ne se méprenne pas, personne n'est épargné en Hollandie !
Quant à la "réalité du marché", c'est bien la première fois que ce gouvernement s'intéresse à une "réalité".

Hollande prétendait "réenchanter le rêve" ? Résultat, il le brise !

57 % des Français sont aujourd'hui propriétaires de leur logement, moins que la moyenne européenne qui est de 65%. Nicolas Sarkozy voulait atteindre 70% grâce à des dispositifs "ciblés sur les nouveaux primo-accédants", "accordés sans conditions de revenu" et "plus favorables pour les familles avec enfants". Nicolas, l'ennemi juré de François voulait simplement "permettre à chaque ménage d'être propriétaire, parce que la propriété est le rêve de chacun d'entre nous".
"Jamais l'État n'a autant investi pour permettre aux classes moyennes et modestes d'accéder à la propriété", affirmait Benoît Apparu le prédécesseur de Cécile Duflot. Prêt à taux zéro, crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt et "Pass foncier"... ce dispositif visait 380.000 bénéficiaires et devait coûter 1.4 milliards d'euros à l'État, moins que le coût annuel d'un baccalauréat pour faire plancher les boutonneux sur les dynasties des peuples nomades de l'Afrique australe ou bien sur la théorie du genre, moins que le réseau de chargement pour les voitures électriques des riches écolos à travers le pays.

Mais ça c'était avant ...

Aujourd'hui, le gouvernement menace d'exiger une nouvelle taxe sur le loyer FICTIF que les propriétaires toucheraient -peut être- s'ils quittaient leur foyer et le louaient. Et comme cela ne suffisait pas, Bercy préconise la révision des valeurs locatives pour augmenter les impôts locaux et taxes d'habitation de 300 à 500% !
L'Express-Votre Argent a fait le calcul sur un exemple classique en ville et conclut qu'une imposition locale et globale de 2 802 € avec le système actuellement en vigueur passerait à 8 406 € avec la révision de la valeur locative !

Ils habitent pour quelque temps encore, leur maison au-dessus de Cannes

Depuis 35 ans, on leur dit que leur retraite ne sera pas assurée et que la vie de leurs enfants ne sera pas rose... Responsables, ils ont épargné en "père de famille" comme ils pouvaient pour pouvoir soutenir leurs enfants "au cas où" et afin de vivre décemment une retraite méritée en bonne santé ou assurer une prise en charge convenable en cas de santé défaillante.

En 1986, pour avoir la quatrième chambre indispensable mais trop chère en appartement, cette famille déniche une bicoque presque en ruine avec potentiel d'agrandissement sur 1500 m² de friche moyennant 408 000 Francs soit 103 000 euros. Elle paye les droits de mutation.
Les années qui suivent, le couple investit tout son temps et son argent dans des travaux considérables de réfection, adapte ce toit à ses besoins et entretient régulièrement son bien. Au final, la maison leur a coûté en travaux le triple de son prix d'achat sans compter le temps passé. A chaque fois, ils ont payé la TVA et chaque année, les impôts fonciers et la taxe d'habitation.

Dans ce ravissant village provençal qui bénéficie d'une vue à couper le souffle sur tout l'arrière-pays de Grasse aux Gorges du Loup, Gourdon, et aussi Cannes, les Iles de Lérins et même certains jours sur l'ombre de la Corse, la demande a explosé et le marché est devenu terriblement tendu. Aujourd'hui la valeur marchande et locative de leur masure devenue par leurs soins une jolie maison a été multipliée par quatre. Demandez à Monsieur François Hollande, expert en "optimisation fiscale" qui connait bien le coin...

Le couple senior aujourd'hui sans emploi et pas encore à la retraite, a au moins un toit désormais payé intégralement. Bien évidemment compte tenu du marché, il leur serait impossible de louer la maison qu'ils ont construite. Victimes du matraquage fiscal orchestré par un régime de "panier percé", ce couple n'aura pas d'avantage les moyens de faire face à une taxe sur un loyer conforme au prix du marché actuel, ajoutée à des impôts locaux multipliés en moyenne par 4. Il sera contraint de vendre sa maison et sera au passage taxé sur la plus-value ... (Histoire d'accélérer son processus d'expropriation, l'État accorde un abattement exceptionnel de 25 % pour les cessions intervenant du 1er septembre 2013 au 31 août 2014. Boyard !)

Notre couple de quinquas propriétaires se retrouve racketté par un État Proxénète, "accusé" de vivre dans un endroit convoité, "puni" de ne pas vendre la maison qu'ils ont construite et dans laquelle ils ont mis tout leur argent, leur espoir et leur âme.

L' État Providence devient l' État Proxénète pour les foyers qui osent conserver leur indépendance.

La manipulation des masses par l'idéologie socialiste exige des clivages nets au sein de la population : dans ce dossier, il s'agit de stigmatiser les propriétaires de leur logement donc "riches" face aux locataires forcément "pauvres". Sur le plan stratégique, quel merveilleux "bétail humain" que celui qui est incapable de s'émanciper ! Cela vaut dans tous les domaines où intervient l'État. Pervertir une nation à l'idéologie marxiste nécessite outre la propagande subversive, sa mise sous tutelle par l'assistanat et sa prise en charge par la communauté.

En matière de logement, alors que l'État dépense 40 milliards d'euros par an d'aides publiques, le voilà prêt aujourd'hui, outre les taxes foncières, taxes d'habitation, droits de mutation, droits de succession, ISF dans les zones tendues, à racketter toujours plus ceux qui se sont saignés pendant des décennies pour ne pas dépendre de lui. Inspirés par les thèses d''économistes marxistes comme Thomas Piketty, les socialistes veulent mettre un terme à ce mouvement de libération de la tutelle étatique, cette recherche responsable d'autonomie.

Et cela alors même que le rapport du CAE précise hypocritement : "La défiscalisation des revenus de l'épargne ne se justifie généralement pas, à l'exception notable de l'épargne retraite." Et tout cela pour soutirer combien ? Et pour en faire quoi ?

Le régime en place laissera-t-il les propriétaires responsables et prévoyants finir sereinement leurs jours sous le toit qu'ils ont bâti seuls au prix de privations et de sacrifices ? Rien n'est moins sûr puisqu'il faut couvrir les gaspillages démentiels d'un État tentaculaire et les frais d'une fonction publique pléthorique si souvent inutile (sauf aux élections!).

Si ce n'est pas une idéologie perverse...

"Choisir d'acquérir son logement ou d'habiter en location est un choix personnel. L'État n'a pas à intervenir dans ce choix par des incitations fiscales" déclare Agnès Bénassy-Quéré du CAE. Soit ! Mais de là à "punir" les propriétaires comme dirait François Hollande, on frise la violation du droit de la propriété prévu dans la Constitution, une de plus !

La cible privilégiée des socialistes ? Ceux qui s'émancipent : les familles qui finissent d' éponger leurs emprunts, les retraités ou proches de la retraite, les petits "vieux" qui ont fini de payer leur logement, ceux dont le régime n'en finit pas de raboter les retraites qui leur sont dues après des années de labeur et de cotisations, ... ceux qui font économiser à l'État, les APL et autres allocations... Ceux-là même qui ne manifesteront pas, se laissant tondre en courbant l'échine dans leur "niche".

Devant ce matraquage fiscal qui les étouffe jusqu'à l'expropriation, rien d'étonnant à ce que de plus en plus de retraités s'arrachent à la France pour s'installer au Portugal, au Maroc ou en Thaïlande où ils sont simplement respectés.

Les Français qui ont voté Hollande en mai 2012 ont-ils vraiment choisi le changement pour un régime marxiste archaïque et totalitaire qui n'existe plus qu'en Corée du Nord et à Cuba ?

Notre maison est une "niche" ?

Attention :
chien méchant !

Pour mettre un terme à ces folies, c'est par ICI.

©Calculette pour www.revolte.exprimetoi.com

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Bloggeuse, créatrice et administratrice d’un forum politique  

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