Quelle surface habitable les Européens peuvent-ils acquérir pour 200 000 euros ? C’est à cette question que Deloitte a tenté de répondre.
Après le Brexit, la France numéro un ?
D’après la nouvelle édition du Property Index de Deloitte, qui offre une vue d’ensemble des marchés européens de l’immobilier résidentiel, les prix moyens du logement en France continuent de caracoler bien au-dessus de la moyenne européenne.
C’est bien simple : pour 200 000 euros, en moyenne en France, un acheteur peut s’offrir seulement 50 m2. Certes c’est mieux qu’un Britannique qui souhaiterait investir une somme identique, puisqu’il sera l’heureux propriétaire de seulement 39 m2. Mais ce sont là des superficies inférieures à tous les autres pays d’Europe !
Le Property Index révèle que plus on va vers l’est de l’Europe, plus les prix de l’immobilier sont bas. L’immobilier est aussi relativement bon marché en Espagne et au Portugal. En Hongrie, en Pologne et au Portugal, un budget de 200 000 euros permet d’acquérir, en moyenne, une habitation d’environ 200 m², contre respectivement 39 m² et 50 m² au Royaume-Uni et en France, comme on l’a déjà dit.
Londres pire que Paris
La Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne se situent au milieu du peloton, avec une surface d’environ 100 m². La différence est encore plus marquée au niveau des villes. À Londres, il semble que 200 000 euros ne donnent droit qu’à 11 m², contre 19m2 à Paris ou 69 m² à Bruxelles.
Les prix des logements neufs ont augmenté en France, de 2 % en moyenne, comme dans 12 des 15 pays étudiés en 2015. Ce constat reflète la stabilité que connaît actuellement le marché européen de l’immobilier résidentiel.
L’étude mesure l’accessibilité financière des habitations dans chaque pays en se basant sur le nombre de salaires annuels bruts nécessaires à l’acquisition d’une nouvelle construction standard (70 m²).