Longtemps considérées comme étant purement accessoires, les performances énergétiques des logements sont dorénavant au centre des attentions des futurs acheteurs. Pour de plus en plus de Français, l'acronyme - autrefois obscur - DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) a désormais un sens.
Des acquéreurs qui scrutent le DPE avec de plus en plus d’intérêt
En France, pendant des années, l'importance accordée au niveau de performance énergétique des logements a été réduite à la portion congrue. Mais ça, c’était avant car force est de reconnaître que les mentalités ont évolué et que la consommation en énergie d’une maison ou d’un appartement est désormais scrutée avec le plus grand intérêt par les candidats à l’achat immobilier. En effet, une étude SeLoger nous apprend que 87 % des acheteurs déclarent attacher de l’importance aux performances énergétiques de leur futur logement. La même étude nous apprend que 8 porteurs d’un projet d’achat immobilier sur 10 ne manqueront pas de s’informer sur les scores DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) d’un bien avant de le visiter.
Enfin, il est intéressant de noter que, face à un logement mal noté au DPE, 23 % des futurs acheteurs sondés affirment qu’ils reconsidéreraient l’opportunité de leur projet d’acquisition. Pour autant, si l’on ne peut nier que la révolution verte est en marche, il reste encore du chemin à parcourir. En effet, si la prise de conscience de l’importance que revêtent les performances affichées par leur habitation est majoritaire, elle n’est toutefois pas unanime car 35 % des Français sont incapables de dire si leur logement tombe dans la catégorie des passoires thermiques...
Rénovation : 1 futur acheteur sur 2 se tient informé des aides disponibles
Qu’on se le dise, les Français n’ont pas peur des travaux ! Et pour cause, selon notre enquête, plus de 8 futurs acheteurs sur 10 se déclarent prêts à faire l’acquisition d’un bien immobilier nécessitant des travaux de rénovation. Or, des aides financières peuvent être versées aux propriétaires (et parfois aussi aux locataires) qui engagent des travaux en vue d’améliorer les performances énergétiques de leurs logements. D’ailleurs, 51 % des porteurs d’un projet d’achat immobilier indiquent se tenir au courant des aides dont ils peuvent bénéficier. Il est d’ailleurs intéressant de constater que les investisseurs locatifs se tiennent globalement plus informés (61 %) que les futurs acheteurs d’une résidence principale (49 %) ou encore d’une résidence secondaire (48%). Pour autant, on peut regretter que plus de la moitié (52 %) des sondés dont l’éligibilité à MaPrimeRénov’ est avérée, ignorent encore jusqu’à l'existence de cette aide financière qui a succédé au Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE).