Le baromètre LPI-SeLoger de juillet 2018 montre un ralentissement de la hausse des prix dans l’ancien, à 3 619 euros le mètre carré (en hausse de 0,8 % sur trois mois), des prix à la baisse dans 50 % des grandes villes, mais il existe tout de même des exceptions dont Nantes et Lyon.
Un recul des prix des appartements dans l'ancien
Plus de 50 % des villes françaises de plus de 100 000 habitants affichent un recul du prix de leurs appartements dans l’ancien, selon le baromètre LPI-SeLoger. Mais le porte-parole Michel Mouillart estime qu'il s'agit d'un phénomène plutôt saisonnier. À l’année, la hausse des prix immobiliers anciens accélère en revanche à Angers (+ 12 %), à Limoges (+ 7,8 %), ou encore à Orléans (+ 9 %). Comme le fait remarquer Michel Mouillart, cette hausse est d’autant plus intéressante qu’elle succède à une « période d’hésitation, voire de baisse des prix ».
En outre, les marges de négociation sont en recul. En ce qui concerne les maisons, malgré des ristournes concédées par les vendeurs à la baisse cet été, elles sont en moyenne à 4,8 % du prix de vente indiqué dans l’annonce immobilière. Pour les appartements, selon Michel Mouillart « les marges se replient depuis le début de l’année ». Au final, en France, acheter un logement dans l’ancien coûte 3 619 € du m².
Le prix de l'immobilier ancien explose à Nantes et à Lyon
Par exemple, à Nantes, ville très prisée, notamment par des Parisiens lassés, les prix des appartements anciens augmentent (+ 5,3 % sur l’année / + 0,5 % sur les trois derniers mois). Plusieurs indicateurs permettent d’expliquer cette poussée des prix immobiliers dans la cité ligérienne : une qualité de vie supérieure à la moyenne, une situation géographique stratégique (la capitale est à moins de deux heures de train et l’océan Atlantique n’est qu’à 45 minutes en voiture), une offre culturelle à la fois riche et variée... Le prix d'un logement ancien à Nantes coûte ainsi en moyenne 220 000 euros.
Autre ville, autre région, même constat de hausse. Dans la capitale des Gaules, acheter un appartement coûte aujourd’hui 10 % plus cher qu’il y a un an. Et tous les arrondissement de la ville voient leurs prix augmenter, selon l'étude BPI-SeLoger. Dans le 1er arrondissement de Lyon (Presqu’île, Croix-Paquet, Saint-Vincent), les prix des appartements anciens explosent littéralement : en l’espace de douze mois, le prix de l’immobilier a augmenté de 26,2 %.