Lors de son premier tête-à-tête avec Barack Obama, le 18 mai à Washington, François Hollande a plaidé pour la relance de la croissance. À l'issue de cet entretien bilatéral, il a expliqué aux journalistes français :
“J’ai insisté sur l’enjeu de la croissance. J’en ai fait un thème des négociations qui vont s’ouvrir dans les conseils européens par rapport au pacte budgétaire, pour y ajouter le pacte de croissance. Mais je veux en faire aussi un thème mondial car nous sommes dans des économies interdépendantes. Et ce qui se passe dans la zone euro a des conséquences sur l’économie américaine. De la même manière, nous l’avons vu ces dernières années, ce qui peut se produire aux États-Unis a un impact sur nos propres économies dans l’Union européenne.”
“Tous les pays, aussi bien européens que ceux du continent américain, doivent mettre de l’ordre dans leurs finances publiques (...). Et tous les pays doivent aujourd’hui se convaincre que, pour y parvenir – ils ne sont pas tous convaincus, il faut de la croissance. Mon rôle, dans ces réunions qui vont avoir lieu tout au long des prochaines semaines, c’est de le rappeler, et de faire en sorte qu’un pacte de croissance puisse être signé.”