Destination 107 : Hippopotamus, un vrai steak symbol !

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Par Clémentine Joléo Modifié le 20 février 2013 à 6h04

Derrière l’image de cet hippopotame sympathique se cache l’histoire de Christian Guignard, un homme parti de rien mais qui a tout donné il y a 45 ans pour créer un restaurant atypique et connu de tous aujourd’hui. A l’origine c’est pour soutenir son père face à ses problèmes financiers que Christian Guignard ouvre un restaurant dans le but de le faire fructifier et de le revendre. Un pari risqué et ambitieux pour ce jeune étudiant en médecine qui plaque tout à 20 ans et se lance dans la restauration. Un domaine dont il ne connaît rien, mais dans lequel son père a fait toute sa carrière.

Oser et se lancer

Christian se retrouve malgré tout rapidement seul à tenir les rênes de son affaire, suite aux problèmes de santé que connaît son père. Le jeune novice apporte sa patte et pas des moindre puisqu’il est à l’origine du nom du restaurant : Hippopotamus. Un souvenir qu’il ramène sa virée en auto-stop en 1968 sur la route 66, aux Etats-Unis, pendant laquelle il a goûté aux hamburgers de cette enseigne. S’il en reprend l’appellation, Christian décide de monter son établissement à la française en 1968, avec des menus du jour. Un restaurant « lambda » comme il le dit, situé avenue Franklin Roosevelt à Paris 8è.

Tomber pour mieux repartir

Deux ans plus tard, se déclenche dans son local… avant de reprendre l’aventure Hippo, Christian décide de prendre du recul pour revenir plus fort encore. En faisant le point, il se rend compte que la plupart de ses clients raffolent des grillades. Il en fait alors sa spécialité et mise tout sur la viande ! C’est un succès. Plusieurs restaurant fleurissent au sein de la capitale, comme dans le quartier de l’Opéra. Ses conseillers juridiques lui disent que c’est une erreur d’ouvrir un établissement dans ce coin de Paris. Christian préfère ne rien écouter et se lance. En voyant le succès remporté, il comprend qu’il a eu raison, qu’il ne faut pas écouter tout le monde et savoir foncer.

Passer le relai

C’est après 34 ans d’activité qui l’ont mené à la réussite que Christian se lasse et décide qu’il est temps de revendre son affaire. C’est au Groupe Flo qu’il cède sa chaine de restaurants en 1992. C’est un transfert réussi. Depuis, le nouveau propriétaire continue d’avancer sur les traces de son précurseur en s’adaptant aux tendances et aux évolutions du marché. Le groupe joue essentiellement sur la qualité de la viande et l’accessibilité en offrant des produits abordables. Vous pourrez encore pendant longtemps déguster des steaks de qualité…

Voilà, retrouvez toute l’histoire d’HIPPOPOTAMUS dans DESTINATION 107, le livre qui retrace 107 histoires de création d’entreprises françaises… une vraie source d’inspiration !

DESTINATION 107 - 272 pages - 25 € - en vente exclusivement sur www.bilabila.fr

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Clémentine Joléo est née à Neuilly sur seine en 1967. Dans une première vie elle a été agent immobilier. Elle rentre dans l’entreprise familiale où elle est agent immobilier. Elle se marie. Alors, elle décide de partir et de reprendre des études. Elle veut alors devenir journaliste. En attendant de commencer sa formation, elle envoie deux candidatures spontanées, dans les rédactions où elle est abonnée : l’une chez Capital, l’autre chez Marie-Claire. Elle est immédiatement engagée en CDD chez Capital grâce à son expertise dans le secteur de l’immobilier. Elle se passionne pour les livres jeunesse et devient même pendant son congé de Superwonder Maman, critique de livres pour le magazine de l’Association ”Jumeaux et plus.” Suite à son divorce, elle décide de quitter la rédaction de TF1 pour travailler chez elle, depuis son bureau à la maison, et ainsi s’occuper au mieux de ses jumeaux âgés d’à peine 3 ans ! Elle redevient pigiste pour des magazines économiques. C’est enfin l’heure de se lancer dans un projet qui lui tient à coeur depuis longtemps : aider les jeunes à trouver leur voie et favoriser leur entrée dans le monde des adultes. Elle va lancer sa propre maison d’édition, pour mettre son projet à exécution, «les éditions du Bila Bila», un clin d’œil aux premiers mots de sa petite dernière, Gloria. Voilà, Clémentine Joléo a 45 ans, trois merveilleux enfants, une maison d’édition à faire grandir et encore plein de projets dans la tête…

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