Malgré la reprise des cours, les étudiants pourront se réjouir d'une chose : une légère augmentation de leur gratification de stage pour ceux qui signeront leur convention à partir du 1er septembre. Le montant minimum de l'indémnisation grimpe à 554,40 euros par mois.
Une revalorisation étape par étape
Depuis la mise en application de la loi du 10 juillet 2014, la gratification de stage des étudiants augmente petit à petit. Auparavant, elle était de 436 euros par mois .Aujourd'hui, un stagiaire est indemnisé à hauteur de minimum 508,20 euros. A partir du 1er septembre, la gratification grimpera un peu plus pour atteindre un minimum de 554,40 euros par mois. L'heure de stage sera donc payée 3,60 euros. Elle correspond à 15 % du plafond horaire de la sécurité sociale (PHSS), contre 13,75 % auparavant. Les indemnisations inférieures ou égales à 554,40 et 508,20 euros sont affranchies de cotisations sociales.
Du côté de la date à partir de laquelle les étudiants sont rétribués, rien ne change. Il faut espérer décrocher un stage de plus de deux mois pour être indemnisé, et donc faire plus de 309 heures de travail pour que l'entreprise d'accueil soit obligée de verser une gratification dès le premier jour. Cela compte même pour les stages coupés en deux : deux mois plus deux mois font quatre mois, donc vous devez être payé. Le salaire doit être ajusté rétroactivement par l'employeur.
Quelques avantages supplémentaires
Le temps de travail du stagiaire est limité selon les cas, à 35 ou 39 heures. Pour un stage de plus de deux mois, puisque l'étudiant n'est pas forcément rémunéré, l’entreprise a la possibilité d’accorder des congés et des autorisations d’absences.
Les stagiaires bénéficient de tickets restaurant ou d’un accès au self. Ils disposent également d’un remboursement à 50 % de leur titre de transport public.