Bonne nouvelle pour les automobilistes : les prix du pétrole ne risquent pas d’augmenter à moyen et long terme. Avec le retour de l’Iran dans le concert des nations, la production devrait être encore plus abondante et les prix du baril, toujours orientés à la baisse.
La Banque Mondiale estime que les prix du pétrole devraient reculer de 10$ d’ici l’année prochaine, ce qui représente une chute conséquente de 21% par rapport au cours actuel. La levée des sanctions contre l’Iran, qui a conclu un accord avec les principales puissances occidentales concernant son armement atomique, va permettre au pays de distribuer à nouveau son pétrole aux pays européens, à la Chine, à l’Inde, à l’Arabie Saoudite, etc.
Pétrole de schiste
L’Iran va donc retrouver sa place au sein des principaux producteurs mondiaux de pétrole. La production du pays va s’ajouter à celle, déjà abondante, de l’Opep. L’Organisation cherche à briser le bras de la production d’hydrocarbures de schiste aux États-Unis et déverse quantité de barils sur le marché pour faire retrouver au pétrole des prix suffisamment bas : l’objectif est de détourner les consommateurs du pétrole de schiste, devenu trop cher à produire.
Abondance
La stratégie est encore loin d’avoir porté ses fruits. Et l’arrivée de l’Iran sur le marché ne va certainement pas aider à rehausser le prix du pétrole, déjà abondamment disponible.