Nous vivons dans un monde où tout le monde joue un peu facilement de la couinemuse !
Je suis victime.
Le monde est méchant.
La vie est dure.
Le travail est pénible.
Le pain bien sec.
Les conditions bien pénibles.
snif, snif,…
Ce n’est plus les histoires de Oui-Oui, nous pourrions écrire la longue litanie des histoires des « Ouin-Ouin » !
Alors ils couinent.
Encore et encore.
Il faut dire que l’on veut occulter quelques réalités vieilles comme le monde du genre…
La vie est profondément injuste. Effectivement nous ne naissons qu’égaux en droit et encore, parce que pour tout le reste, cela dépend plutôt de Visa et de MasterCard !
La vie se termine toujours bien tristement par une mort inéluctable.
Nos santés, nos capacités intellectuelles ou physiques sont bien différentes.
La vie est effectivement dure. Très dure parfois.
En réalité il y a deux genres de choses.
Celles contre lesquelles on ne peut rien.
Celles contre lesquelles on peut tout.
Je suis petit, je n’y peux rien. Je suis gros (parce que je mange trop) je peux moins manger… ou porter plainte contre Mac-Do !
Les couineurs et les couineuses de chez Goldman Sachs trouvent que le travail c’est trop dur !
« David Solomon reconnaît que les conditions de travail sont exigeantes et assure que des efforts seront faits pour protéger les samedis.
Des conditions « inhumaines », des semaines de 95 heures de travail, des nuits de sommeil de cinq heures… Le rapport des jeunes analystes financiers de Goldman Sachs a fait du bruit à Wall Street, écrit BFMTV
Un bon gros « allez vous faire foutre » du Patron !
Et oui, ce n’est pas dit tout à fait aussi clairement, mais c’est exactement ce qu’il vient de dire en expliquant que nous « essaierons de préserver les samedis »… comprenez qu’on ne va pas réussir !! Et qu’il est hors de question de sacrifier la performance.
Banquier d’affaires, marche ou crève !
Mais vous savez quoi ?
Personne ne vous force à travailler chez Goldman Sachs !
Je vous parlais des choses contre lesquelles nous pouvons quelque chose.
Nous ne sommes jamais obligés de travailler là où on exige de nous l’abandon de sa vie et donc, de son âme.
Lorsque vous travaillez 95 heures, le problème, ce n’est pas les 95 heures en soi.
Le vrai sujet c’est que votre « parton » vous ôte la vie. Il prend tout votre temps de vie.
Contre quoi en échange ?
Simple.
L’ambition de jeunes trou du cul aux chaussures pointues persuadés d’avoir une immense carrière qui s’ouvre à eux, confondant ambition et perdition. Ils sont naïfs. Ils passent à la lobotomie. On leur explique qu’il n’y a pas mieux que Goldman, la banque qui dirige le monde. Si tu échoues chez Goldman, « tu es mort », « si tu réussis, tu seras un Dieu ». En réalité c’est de la torture psychologique et vous devenez l’esclave consentant de votre employeur, corvéable à merci. Une terrible prison qui termine de se refermer avec le versement d’un salaire « au-dessus » de la moyenne. Vous ne trouverez jamais mieux ailleurs.
Vous êtes en quelques mois, devenu l’associé du Diable.
Vous me direz que faire alors ?
Soyez toujours libre, et la simplicité libère !
Beaucoup se demande pourquoi je roule dans une Dacia.
Simple.
La simplicité volontaire libère.
Vous avez deux façons d’être libre, c’est-à-dire affranchi comme les esclaves des temps jadis. Autrefois, les esclaves n’étaient pas payés. Il y avait de bons maîtres, et beaucoup de biens mauvais. Aujourd’hui, l’esclavage n’existe plus. Il a été remplacé par le salariat ! Ne vous y trompez pas. Nous sommes aliénés à un patron parce qu’il nous verse un salaire dont nous avons désespérément besoin chaque mois.
C’est une autre forme d’esclavagisme. Il touche tous les hommes de cette planète, quelles que soient leurs couleurs de peau.
Vous avez deux façons de vous affranchir.
La première est de gagner plus, mais en cherchant toujours à gagner plus, on peut finir par se perdre, mais pas toujours.
La seconde est de dépenser beaucoup moins. C’est la simplicité volontaire.
Si vous cherchez à gagner plus, la sagesse élémentaire doit vous inviter également et dans le même temps à dépenser moins. Simplicité volontaire.
Plus vous gagnez, moins vous dépensez, plus vous économisez, plus vous placez, plus cela vous rapporte et moins vous avez besoin de gagner d’argent… et plus vous êtes libre !
Je me moque des couineurs de chez Goldman, parce qu’ils sont l’exemple même de ce qui ne tourne pas rond dans notre société, de l’ambition, du lucre et de l’appât du gain.
La simplicité volontaire libère.
Et vous avez le choix.
Le choix de vivre dans des lieux moins chers, le choix de changer de travail, le choix d’être votre propre patron, le choix d’user encore de votre argent comme vous le souhaitez, d’investir en vous, dans vos compétences ou dans votre patrimoine.
Vous n’êtes pas prisonnier.
Vous êtes libres.
Les couineurs de chez Goldman font Ouin-Ouin, car ils veulent la bonne soupe, sans devenir les associés du diable.
Pourtant, dans la vie il faut choisir.
Le difficile chemin de la simplicité volontaire et d’une forme « d’ascétisme » moderne, ou, la facilité de l’aliénation, de la consommation, du paraître, en devenant chacun à sa manière un associé du diable le plus proche.
La simplicité est votre meilleur allié pour atteindre votre liberté.
» Toi qui entres ici, abandonne toute espérance. » Ce n’est pas de moi, c’est la Divine Comédie et l’enfer de Dante.
» Toi qui entres ici, chez Goldman Sachs abandonne toute espérance. 95 heures tu travailleras. Ta vie tu donneras ».
Quand vous vivez un enfer, c’est que vous êtes un associé du diable.
On ne doit jamais perdre sa vie à la gagner.
Soyez libre, prenez soin de vous.
Restez à l’écoute.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !