Le débat sur le gaz de schiste à peine relancé par le rapport de l'Opecst que l'Agence américaine de l'énergie (EIA) annonce avoir revu à la baisse les réserves d'hydrocarbures dits non conventionnels de notre sous-sol. 3,870 milliards de mètre cubes contre 5,100 milliards auparavant : près d'un quart de moins.
Le gaz de schiste semble avoir beaucoup moins d'importance que prévu dans le possible futur de la France. Une information qui devriat faire plaisir à la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho. L'Agence américaine de l'Energie vient de réduire de 24 % les réserves estimées et récupérables de gaz de schiste en France grâce à de nouvelles données géologiques.
Le débat sur le gaz de schiste est-il clos ?
La France ne contient donc plus des réserves pouvant couvrir 100 ans de consommation en gaz mais seulement 77 ans. Une quantité toutefois importante qui ne risque pas de désintéresser les compagnies pétrolières.
Mais les estimations ne sont pas encore parfaites, l'interdiction de la fracturation hydraulique sur le territoire français empêchant toute prospection ou recherche.
Des réserves d'huile de schiste plus importantes que prévu
Le rapport de l'EIA tempère cette abisse des réserves en gaz de schiste par une meilleure appréciation des réserves françaises d'huile de schiste dont on savait très peu lors du rapport publié en avril 2011.
L'huile de schiste, qui après traitement donne du pétrole, serait présent dans certains bassins français comme le Bassin parisien en quantité limitée : 4,7 milliards de barils, soit l'équivalent de 7 ans de consommation de pétrole en France.