Aides de la Caisse d’Allocations Familiales, droit au crédit d’impôt, coût des prestations, flexibilité du service ou encore qualification des intervenants… Les idées reçues sur la garde d’enfants à domicile foisonnent.
Faisons le point quant à certains a priori qui ont encore la vie dure autour de ces prestations spécifiques de services à la personne, et donnons quelques clés de décryptage qui seront sans doute utiles aux parents et futurs parents.
Idée reçue #1 : « Ayant des revenus importants, je n’ai droit à aucune aide de la Caisse d’Allocations Familiales pour la garde de mon enfant. »
FAUX ! Tous les parents d’enfant(s) âgés de 0 à 6 ans ont droit, et ce quel que soit le montant de leurs revenus, à une aide de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Il s’agit du CMG, ou Complément de libre choix du Mode de Garde.
Versé dans le cadre de la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), le CMG Structure aide les parents passant par une structure agréée (telle qu’une agence Babychou Services), à financer une partie de la garde de leur enfant de moins de 6 ans par une garde à domicile.
Si le montant versé varie selon les revenus du foyer, ceux-ci ne constituent pas le seul critère pris en compte dans son calcul : l’âge de l’enfant gardé ainsi que le volume de garde hebdomadaire sont également considérés dans ce cadre.
Pour en bénéficier, seules deux conditions sont requises :
- Au moins l’un des conjoints (époux, partenaire de PACS ou concubin) doit travailler, ou percevoir des indemnités journalières de maladie, maternité, adoption, paternité, accident du travail, ou être en situation de chômage indemnisé, ou enfin bénéficier d’une formation professionnelle rémunérée. Il est à noter que les étudiants, mais aussi les personnes en contrat de service civique, les bénéficiaires de l’AAH (Allocation aux adultes handicapés), du RSA (Revenu de solidarité active) et dans une démarche d’insertion professionnelle, mais aussi de l’ASS inscrits comme demandeurs d’emploi, peuvent également en bénéficier.
- L’enfant doit être gardé au moins 16 heures par mois.
Pour plus de précisions à ce sujet, les parents ou futurs parents peuvent contacter leur CAF, visiter le site de Monenfant.fr (site géré par la Caisse Nationale des Allocations Familiales) ou encore se renseigner auprès de leur structure de garde, qui saura les aiguiller.
Idée reçue #2 : « Je n’ai pas droit au crédit d’impôt pour la garde d’enfants à domicile, puisque je ne suis pas imposable ! »
FAUX ! (1) Toute personne domiciliée fiscalement en France, peut bénéficier, sous conditions, d'un crédit d'impôt si elle engage à domicile des dépenses au titre des services à la personne, dont fait partie la garde d’enfants à domicile.
Le montant de l’aide fiscale est égal à 50 % des dépenses effectivement supportées, dans la limite d’un plafond annuel (de 13500 € pour un foyer avec un enfant à charge ou rattaché et de 15 000€ pour un foyer avec deux enfants à charge ou rattachés et plus).
Ce plafond de dépenses retenues diffère la première année au cours de laquelle le contribuable emploie une personne à domicile, puisqu’il est alors porté de 12 000 € à 15 000 € (majoré de 1 500 € par personne à charge, dans la limite de 18 000 €).
Or, si le crédit d’impôt est supérieur au montant de l’impôt, le surplus (ou la totalité si le foyer n’est pas imposable) donne lieu à remboursement par la Direction Générale des Finances Publiques.
Idée reçue #3 : « J’ai des horaires atypiques, c’est donc plus simple pour moi de recourir aux services d’une structure spécialisée… »
VRAI ! Les agences spécialisées dans la garde d’enfants à domicile s’engagent généralement à proposer une solution de garde adaptée aux besoins des parents et calquée sur leur emploi du temps, et ce, 24h/24 et 7 jours/7. En recourant aux services de ce type de structures, les parents en horaires décalés ou atypiques bénéficient donc d’une plus grande flexibilité, mais aussi de l’assurance de toujours avoir à disposition, quels que soient les créneaux demandés, des professionnels de qualité pour garder leurs enfants.
Par ailleurs, ces prestations sont modulables et aisées à mettre en place. Une souplesse d’autant plus nécessaire et appréciée dans ce contexte de crise sanitaire, où les annonces gouvernementales successives ont parfois pris de court les familles…
Idée reçue #4 : « Les prestations sont trop chères, et je n’ai pas besoin de beaucoup d’heures de garde, autant faire ponctuellement appel à ma voisine ! »
FAUX ! De nombreuses aides et dispositifs spécifiques existent pour permettre d’alléger le montant effectif des prestations de garde d’enfants à domicile : crédit d’impôt et CMG, comme nous venons de l’évoquer, mais aussi prime à la naissance, prestation partagée de l’éducation de l’enfant, la PAJE ou encore les chèques CESU.
Par ailleurs, faire appel à une structure de garde spécialisée assure une certaine sécurité de garde, car ce type de structure propose une garantie de remplacement au moindre désistement de la part de l’intervenant(e) : maladie, empêchement personnel, etc. Que ce soit de façon ponctuelle ou plus régulière, une agence spécialisée saura proposer aux parents des prestations adaptées à leurs besoins et 100 % modulables, leur apportant ainsi une plus grande souplesse.
Enfin, en ayant recours à un service professionnel de garde à domicile, les parents ont également l’assurance de bénéficier d’intervenants qualifiés et spécifiquement formés à la garde d’enfants, un gage de sécurité supplémentaire !
Idée reçue #5 : « J’ai peur de laisser mon enfant à un(e) inconnu(e)… En recourant à une structure spécialisée, j’ai l’assurance d’avoir affaire à des professionnels qualifiés. »
VRAI ! Les agences spécialisées dans la garde d’enfants à domicile disposent d’un agrément, délivré par le préfet, qui garantit le bon recrutement et le bon suivi des intervenants par une équipe d’encadrants dédiés.
Après un processus de recrutement strict et encadré, l’intervenant est ensuite affilié à une famille, en fonction des critères et besoins exprimés par cette dernière (horaires spécifiques, maîtrise de l’anglais, statut d’étudiant, etc.). Ceci afin de permettre aux familles et aux intervenants de tisser des liens forts, chaleureux et sécurisants, tant pour les enfants que pour les parents.
Les structures de garde disposent généralement d’un large panel d’intervenants diplômés, mais aussi d’étudiants en alternance passant leur diplôme CAP AEPE (Accompagnant Educatif Petite Enfance), ou encore d’étudiants en Bac pro ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne), ce qui leur permet de pallier toute défaillance éventuelle, même au dernier moment.