Le président de la République n’en démord pas et continue de croire à l’inversion de la courbe du chômage pour 2014. Et ce malgré la note publiée par l’Insee qui ne présage qu’une croissance très légère pour l’année 2013 : 0,9%.
Pas de croissance mais pas de récession en France
A défaut de pouvoir mettre en avant le retour de la croissance, François Hollande met en avant le moins pire : la fin de la récession. Aux journalistes présents lors du sommet européen qui se tenait le jeudi 19 décembre 2013, il a confié :
« Nous ne sommes pas dans une croissance forte mais nous ne sommes plus en récession pour 2014. » Une demi-bonne nouvelle, donc.
Le chômage va-t-il se réduire en 2014 ?
Sur ce point, le président de la République reste assez évasif, et concède même que cela pourrait ne pas être le cas. S’il a déclaré : « Je confirme que tout est fait pour l’inversion de la courbe du chômage », il a dû concéder qu’en 2014 cela risque de ne pas se produire.
En effet l’Insee prévoit une croissance de 0,9% pour 2014, une prévision que le gouvernement a retenue dans le cadre de son projet de loi sur le budget. Or, de son propre aveu :
« Est-ce qu'avec 0,9% de croissance, le chômage se réduit? Non, puisque vous savez qu'en France, il y a une augmentation de la population active ».
C’est râpé, en somme.
François Hollande ne perd pas espoir et s’explique
De suite après avoir avoué que la seule croissance ne suffirait pas à relancer le chômage en France, le président de la République s’est repris et a confirmé que l’inversion de la courbe du chômage sera bien là en 2014 :
« Alors pourquoi je confirme l'inversion de la courbe de chômage? Parce que nous avons mis en place une politique pour les jeunes avec les contrats de génération avec, surtout, les emplois d'avenir avec, pas simplement pour les jeunes, les emplois aidés, et qu'il y aura l'effet du crédit impôt compétitivité emploi en 2014 à plein régime » a-t-il déclaré lors de la conférence de presse.