Une entreprise sur deux va réduire les hausses de salaires de ses employés en 2014

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Publié le 9 avril 2014 à 13h35

Moins d’augmentations en vue pour 50 % des salariés de France cette année. D’après une étude du cabinet Deloitte, une entreprise sur deux a revu à la baisse ses budgets d’augmentation de salaires en 2014. Pour la première fois semble-t-il, la crise économique touche les budgets d’augmentation des rémunérations.

Les salariés vont devoir se serrer la ceinture et oublier leur augmentation pour cette année.

2 % d'augmentation de salaires en 2014, et pas pour tous les salariés

D’après une étude du cabinet de conseil Deloitte, portant sur 121 sociétés, une entreprise sur deux a réduit le budget d’augmentation des salaires de ses employés pour l’année 2014. Cette année, les budgets prévisionnels d’augmentation des salaires sont d’environ 2 %, et ce quel que soit la catégorie du salarié, qu’il soit cadre ou pas. Une diminution de 0,3 % par rapport à l’année 2013 pour Deloitte.

En 2008, les augmentations de salaires affichaient 3,3 % de hausse

Pire, avant la crise, la revalorisation des salaires atteignait, en 2008, près de 3,3 %. On est aujourd’hui bien loin d’un tel résultat. Pour le cabinet, c’est la première fois que la délicate situation économique que traverse le pays et à fortiori les entreprises, touche le budget d’augmentation des salaires.

Forts potentiels et bas salaires primés en 2014

D’après Deloitte, la tendance qui pourrait se développer cette année serait une augmentation des hausses salariales individuelles, plutôt que collectives. Une tendance qui a déjà commencer à percer l’an dernier puisque six entreprises sur dix ont eu recours à de telles augmentations en 2013. Enfin, pour être sûr d’être augmenté cette année, il faudrait mieux que vous ayez, soit un fort potentiel, soit un très bas salaire, d’après les derniers résultats de l’étude.

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Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.