Il y a ceux qui quittent la France, pour des raisons professionnelles ou fiscales. Et il y a ceux, de plus en plus nombreux, qui viennent y investir. Selon une étude d'Ernst & Young, sur le premier semestre 2012, la France est le deuxième pays d'Europe à recevoir le plus d'investissements étrangers directs, juste derrière le Royaume-Uni, mais devant l’Espagne et, en quatrième position seulement, l'Allemagne (même si ce dépassement pourrait être temporaire).
Au global, d’après Les Echos, malgré la crise économique actuelle, plus de 1 500 décisions d'investissements directs étrangers ont été prises en Europe au premier semestre, soit une hausse de 6,3% par rapport aux six premiers mois de 2011. Ce sont les services et les logiciels qui attirent l’essentiel de cette manne, et les Etats-Unis restent les principaux investisseurs. Cette bonne nouvelle est aussi le signe que les fondamentaux restent solides : les Européens ont « un pouvoir d’achat élevé, une variété de compétences qui est un gage de productivité, un climat d'innovation unique et des infrastructures haut de gamme », selon l’auteur de l’étude.
« Les investisseurs semblent désormais considérer l'incertitude et la volatilité comme 'la nouvelle normalité' dans les pays et industries d'Europe », conclut l'étude.
Près de 79 000 emplois ont été créés grâce à ces investissements.