Fonds vert pour le climat cherche généreux donateurs

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 29 novembre 2022 à 10h08

Il y a la guerre en Syrie et en Irak, une crise mondiale qui n'en finit pas de tirer en longueur et... la mobilisation internationale pour lutter contre le réchauffement climatique. 125 chefs d'Etat ou de gouvernement sont aujourd'hui à New-York pour préparer un nouvel accord international destiné à juguler la hausse des températures d'ici à 2100, en régulant notamment l'utilisation des énergies fossiles.

Or, le problème du réchauffement climatique induit par l'homme est double. D'un côté, les pays industrialisés doivent accepter de réduire leurs émissions de CO2, le principal gaz à effet de serre. Si l'Europe joue le jeu, certains pays comme la France étant même en avance sur leurs objectifs, d'autres, comme les Etats-Unis, sont très très en retard. Ou plus exactement, n'ont quasiment rien fait pour réduire leur empreinte carbone. Les Etats-Unis, de taille pourtant comparable à l'Union Européenne, polluent à la louche deux fois plus...

L'autre face du problème, c'est bien entendu les pays émergents, qui n'admettent pas de devoir freiner leur croissance et leur développement au prétexte qu'il serait polluant. D'autant plus que les plus gros (les Etats-Unis) ne montrent pas l'exemple, loin s'en faut. La solution ? Collecter des fonds, pour pouvoir venir en aide financièrement à ces pays, d'un côté pour changer de modèle de développement... mais aussi, de l'autre, pour s'adapter aux conséquences du réchauffement : montée des eaux, désertification....

Le fonds vert pour le climat, (FVC) vise une collecte de 100 milliards d'euros par an, d'ici à 2020. Problème : personne n'a encore mis la main à la poche, à part l'Allemagne, qui a annoncé donner 1 milliard d'euros au dit fonds. Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations-Unies, espère convaincre, outre des Etats, des grands groupes industriels et de grosses fortunes de donner pour le FVC. On sait déjà que certains devraient commencer par annoncer changer de stratégie d'investissement, renonçant à placer leur argent ou à investir dans des entreprises et des activités polluantes.

Après le sommet de New-York, un autre est prévu en décembre à Lima, puis, l'an prochain, à Paris, où l'accord international devrait être signé. Devrait...

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).