La fin des hausses de prix sur les billets de TGV ? C'est la promesse faite par Guillaume Pepy, le patron de la SNCF. Au micro de RTL, il a même assuré que l'entreprise cherchait à baisser ses prix.
Plus d'augmentation de prix : l'annonce a de quoi surprendre, en particulier chez les voyageurs qui râlent habituellement contre les hausses de leurs billets de TGV. Mais Guillaume Pepy s'engage : la SNCF cherche même à baisser ses coûts afin de « baisser les prix ». C'est la « seule stratégie », dit-il. Une annonce qui ne s'appuie pas que sur du vent : « les prix n'augmentent plus depuis deux ou trois ans », précise-t-il. Certes, il y avait bien l'augmentation annuelle des prix, « on en parlait au moment de Noël ou du 1er janvier ».
Une promesse forte
Mais ces hausses de prix n'ont pas eu lieu depuis trois ans, « et ça ne reviendra pas », s'engage Pepy. « Il n'y aura plus d'augmentation des prix » sur le TGV, martèle-t-il. Une annonce faite alors que de nouvelles lignes s'ouvrent le 2 juillet, pour lesquelles l'entreprise avait pourtant annoncé des… augmentations de prix ! En moyenne, le billet pour la Bretagne devait coûter 6 euros, la ligne vers le sud-ouest devait augmenter de 10 euros en moyenne. Guillaume Pepy explique : « On a fait le choix d'essayer de gagner beaucoup de nouveaux clients pour justement limiter l'augmentation des prix ».
40% de réservations en plus
TEXTEDe fait, la SNCF a enregistré un million de réservations vers Bordeaux et vers Rennes pour cet été. C'est 40% de plus que d'habitude. Pourtant, le groupe perd de l'argent sur ces lignes, comme pour les deux tiers de ses dessertes ferroviaires. Sur le second semestre, la SNCF a estimé ses pertes à 90 millions pour la ligne Paris - Bordeaux. Fruit d'un partenariat public-privé avec le consortium Lisea (Vinci), l'entreprise doit verser à son partenaire des frais de péage « très, très, très élevés ».