Les diverses réformes d’Emmanuel Macron dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, soit les réformes concernant la fiscalité écologique, vont faire exploser la facture des ménages selon un rapport du sénateur LR Albéric de Montgolfier que le journal Le Figaro dévoile le 23 novembre 2017. Tous les ménages vont voir leur facture augmenter et ce dès 2018.
Des hausses, des hausses et encore des hausses pour les ménages
Le gouvernement veut inciter les ménages français à moins consommer d’énergies fossiles comme le pétrole, par le biais des carburants pour leur voiture, ou encore le gaz utilisé pour se chauffer, cuisiner et chauffer l’eau chaude. L’objectif, bien évidemment, est de réduire l’empreinte écologique des Français et donc réduire l’impact de ces derniers sur le réchauffement climatique.
Pour ce faire, le gouvernement a prévu des augmentations de la fiscalité sur les énergies fossiles et ce dès 2018 : très précisément les augmentations devraient rapporter 3,7 milliards d’euros à l’État en 2018 et même 14,2 milliards d’euros en 2022. Si les entreprises seront aussi mises à contribution, ce sont les ménages qui supporteront la majorité de cette hausse, soit 60 % du total. La facture des ménages va augmenter de 2,22 milliards en 2018 et de 8,52 milliards en 2022.
Tous, toutefois, ne seront pas logés à la même enseigne : si tous les ménages vont voir leurs factures grimper, certains vont être moins chanceux que d’autres.
Une facture annuelle qui peut exploser à +538 euros par an ?
Le sénateur Albéric de Montgolfier a établi quelques profils-type des ménages français en fonction de leur consommation et du type de carburant leur permettant de faire rouler leur voiture : le coût de la hausse de la fiscalité écologique sur leur budget annuel est très varié.
Les propriétaires d’une voiture Diesel sont clairement les plus ciblés ce qui est cohérent avec la volonté du gouvernement de mettre fin au Diesel. En 2018 leur facture va augmenter de 65 euros s’ils roulent beaucoup… et de 272 euros en 2022.
Côté chauffage, ce sont les ménages utilisant le fioul qui vont payer le plus cher : +67 euros par an en 2018 et +266 euros en 2022. Les ménages se chauffant au gaz sont un peu plus épargnés : +52 euros en 2018 et +207 euros en 2022.
Le pire scénario établit par le sénateur LR est celui d’un ménage utilisant le fioul domestique pour se chauffer et ayant uen voiture Diesel très utilisée dans l’année : dès 2018 la facture énergétique de ce ménage va grimper de 136 euros… et en 2022 ce sera un demi-SMIC qui partira en taxes sur le carburant : la facture grimpera de 538 euros par an.