Et la France aussi ! Le constat est ancien. Il devient d’une actualité brûlante à l’heure où la croissance française (même si elle dément les pronostics de récession) paraît en retrait par rapport à certains de nos partenaires européens.
Car, dans une économie mondialisée où l’avantage compétitif se construit grâce à la recherche-développement et l’innovation, la taille des entreprises devient un critère essentiel de la performance d’un pays et d’une économie. À la suite des évolutions récentes de la réglementation, il se crée aujourd’hui en France 20 % d’entreprises en plus qu’il y a cinq ans.
Mais combien d’entre elles emploieront plusieurs centaines de salariés dans dix ans ? L’enjeu des années à venir est là. Il est temps d’amener ces entreprises à une taille suffisante pour qu’elles puissent trouver leur place sur le marché mondial et être une source d’emplois dont notre pays a besoin, dont l’Europe a besoin.
Si le SBA [Small Business Act NDLR] a contribué à changer radicalement les lourdeurs administratives et à simplifier les règlementations, les obstacles à la croissance des PME restent encore nombreux. Ils sont à la fois internes et externes : difficultés d’accès aux systèmes de financement, lourdeurs réglementaires de toute nature, difficultés d’accéder à des marchés verrouillés par des concurrents, fiscalité pénalisante, sous-équipements en NTIC, etc.
Administrations nationales et européennes doivent donc encore oeuvrer ensemble pour faire grandir les PME, selon une philosophie du "think big for small businesses" !
Conclusion de l'ouvrage de Thibault Lanxade : "Chefs d'entreprise, l'Europe est à vous !" publié aux Editions Editea