Aujourd’hui, lundi 23 mai 2022, à Bercy, Bruno Le Maire consulte les principales organisations patronales. Bien que n’étant pas présent, Le mouvement patronal ETHIC est particulièrement sensible aux problématiques de pouvoir d'achat.
Rappelons que pendant la crise des gilet jaunes, les entrepreneurs du mouvement ETHIC ont immédiatement réagi en estimant que : « il est inadmissible de ne pas pouvoir vivre de son salaire en France » et ETHIC a immédiatement proposé une prime défiscalisée, désormais connue sous le nom "prime Macron".
Le mouvement ETHIC travaille actuellement sur plusieurs propositions :
ETHIC travaille sur l'actionnariat salarié avec une commission composée de spécialistes de cette question. En plus de l’intéressement, l'actionnariat salarié est un mécanisme qui intervient sur le long terme.
Toutefois, l'entreprise n'a pas vocation à soutenir l'économie française en finançant le pouvoir d’achat. Naturellement si nous augmentions tous les salaires (lorsque l’entreprise le peut !) nous ne ferions qu'augmenter les prix qui augmenteront l’inflation.
« Les entreprises sont sorties de la crise sans déposer le bilan, mais désormais s'enclenche le remboursement des PGE. Toutes les entreprises, et surtout les PME, ne pourront pas rembourser ces prêts ET augmenter les salaires dans la même période » déclare Sophie de Menthon.
Il faut augmenter les mécanismes vertueux sans contraindre l'entreprise, car chaque cas est particulier, en fonction notamment de la trésorerie, des bénéfices, de l’état du carnet de commande, du secteur d’activité …
Parmi les solutions :
- La défiscalisation des heures supplémentaires
- Le rachat d’heures supplémentaires si elles sont régulières pour que celles-ci soient intégrées dans le salaire.
- Baisse des cotisations patronales qui seraient immédiatement redistribuées par les entreprises sur les feuilles de salaire des salariés.