Le mouvement ETHIC estime nécessaire de faire le point sur la nouvelle polémique concernant les JETS PRIVES. En dehors de l’attaque coutumière des « riches » qui circuleraient abusivement en jet privé (le terme jet privé est devenu un terme numérique) ...
ETHIC rappelle que l’aviation d’affaires est avant tout une « aviation d’entreprise » qui répond aux besoins de déplacements des membres de ces entreprises, en général de ce qu’on appelle le « middle management » (45% des passagers).
L’emploi de cette solution ne se justifie que lorsque les autres moyens de déplacements font défaut. Il est évident qu’ils prennent le train entre Paris et Lyon. Mais entre Nantes et Rodez, entre Paris et Nuremberg, entre Clermont-Ferrand et Bayonne, il n’y a pas d’autres moyens permettant une journée de travail à destination tout en étant de retour le même jour.
En outre les vols en avions d’affaires permettent de faire plusieurs escales dans la même journée. Évidente efficacité, avec la capacité de travailler à bord en équipe pertinent, sans parler de la flexibilité sur les horaires.
"Inutile de dire qu’étant donné le coût, les chefs d’entreprises sont les premiers à veiller aux dépenses inconsidérées ! » ajoute Sophie de Menthon." S’acharner sur les vols privés de Bernard Arnault n’a pas de sens "
Le second segment de ce qu’on appelle l’aviation d’affaires est celui des évacuations sanitaires / transports d’organes etc.… (Les hélicoptères font partie de cette aviation). Pendant la pandémie ces avions ont permis de rapatrier des malades.
Mondialement l’aviation d’affaires est estimée à environ 0,04% des émissions à effet de serre.
Enfin, il y a des avions privés - peu répandus - en dessous de 5% de la flotte de cette aviation qui compte près de 37 000 avions et presque autant d’hélicoptères dans le monde. ATTENTION à l’appellation abusive de JET; en effet nombre d‘avions consomment peu et ne font pas partie de cette catégorie.
La flotte mondiale est composée de Turbo propulseurs mais aussi de petits jets voire de très gros, en général au service des vols d’Etat ou diplomatiques.
L’Europe représente environ 16% de la flotte mondiale, les Etats Unis environ 65 %. Ce qui induit un impact environnemental à proportion de ces chiffres.
L'aviation d’affaires en France, a pris des engagements dans le sens de la réduction de ces émissions, notamment avec l’usage de SAF, c’est-à-dire des carburants à peu de production de CO2. Des vols ont déjà été effectués avec 100% de ce SAF. On peut ajouter que cette aviation n’est absolument pas subventionnée, qu’elle paye toutes ses infrastructures - y compris le contrôle aérien - et donc, ne coute rien à la collectivité.
Source / AB Corporate Aviation, adhérent du mouvement ETHIC. Location d’avions pour vols privés.