Espérance banlieues fête ses 10 ans

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Par Philippe Get Modifié le 5 juin 2022 à 22h35
Esperance Banlieues Fete Ses 10 Ans
@shutter - © Economie Matin

En septembre 2022, le réseau Espérance banlieues fêtera ses 10 ans. Une décennie de développement d’une offre scolaire accessible et de qualité dans les quartiers prioritaires favorisant non seulement la réussite, mais également l’insertion sociale et citoyenne des jeunes.

Un réseau en pleine croissance

Créé pour lutter contre le décrochage et l’échec scolaires dans les quartiers dits sensibles, le réseau Espérance banlieues connaît depuis 2012 une expansion soutenue. De la maternelle au collège en passant par l’école primaire, ce réseau d’établissements scolaires associatifs accueille aujourd’hui 926 élèves dans 17 établissements situés dans toute la France (notamment à Roubaix, Reims, Saint-Etienne, Toulon, Marseille, à Pierre-Bénite près de Lyon, en région parisienne, etc.). Ce qui séduit : un enseignement exigeant, mais également un véritable projet éducatif et citoyen visant à concrétiser l’égalité des chances en permettant aux jeunes des quartiers et à leurs familles de s’engager dans la société française.

Espérance banlieues, un enseignement innovant aux résultats impressionnants

Effectifs réduits (une quinzaine d'enfants par classe tout au plus), pédagogie éprouvée, enseignants qualifiés et motivés sont les piliers du succès d’Espérance banlieues. La souplesse du modèle de l’école indépendante permet de s’adapter aux besoins particuliers de chaque enfant avec des résultats probants : les résultats des évaluations y sont, en moyenne, supérieurs à ceux des réseaux d’éducation prioritaire, voire meilleurs que dans tous les secteurs éducatifs confondus pour certains domaines comme la lecture.

Et si ces résultats sont le fruit d’une quête permanente des meilleures méthodes d’apprentissage, le réseau Espérance banlieues n’en est pas moins accessible à tous. Les établissements Espérance banlieues ne font contribuer les familles aux frais de scolarité qu’à hauteur de quelques dizaines d’euros par mois et par enfant, tout en offrant une étendue de services qui accompagnent également les familles dans leur démarche éducative et d’insertion. Certaines bénéficient, par exemple, de cours de français dédiés aux parents qui le demandent ou encore d’un accompagnement pour la recherche d’emploi. Des actions qui portent au-delà des bancs de l’école et qui visent à s’étendre plus largement pour accompagner au mieux les enfants et leur famille.

Des appuis solides dans les territoires et dans la société civile

Autre clé du succès du réseau Espérance banlieues : plusieurs centaines d’acteurs de la société civile se mobilisent et des décideurs du monde économique et associatif contribuent au développement du réseau. L’Association du Réseau Espérance banlieues (AREB) peut s’enorgueillir de fédérer des personnalités importantes et reconnues pour leur expertise comme Michel Cadot, ancien préfet de la région Ile-de-France ou Xavier Darcos, chancelier de l’Institut de France et ancien ministre de l’Education nationale.

« Le chemin parcouru ces dernières années par Espérance banlieues et le professionnalisme de ses membres est très inspirant et enthousiasmant pour le monde de l’éducation et de la philanthropie.” souligne Armand de Boissière, secrétaire général de la Fondation Bettencourt-Schueller.

Si le réseau s’appuie sur une gouvernance associative, son développement s’inscrit dans une véritable démarche entrepreneuriale. Elle constitue l’ADN du projet. Eric Mestrallet mobilise un collectif pour créer un projet éducatif qui puisse bénéficier aux élèves des quartiers prioritaires. Dix ans plus tard, cette démarche entrepreneuriale s’intensifie avec la création d’écoles et l’adhésion de nouveaux partenaires chaque année. Les établissements bénéficient de partenariats privilégiés avec des entreprises implantées sur leurs territoires respectifs. Ainsi se créent de nouvelles passerelles avec la société qui désenclavent les quartiers. Un moyen, aussi, d’améliorer encore l’offre pédagogique en permettant l’accès à des solutions et à des savoir-faire comme la découverte des technologies numériques avec Magic Makers, les sciences appliquées avec le groupe BASF ou l’univers du luxe et du travail de la soie avec Hermès à Lyon.

Enfin, les élus locaux sont de plus en plus nombreux, dans le cadre de leur politique de la ville, à soutenir et accompagner le développement d’Espérance banlieues. Autant d’acteurs particulièrement exigeants quant à la qualité de l’offre scolaire, éducative et citoyenne à laquelle ils apportent concours et soutien. Si bien qu’après dix ans d’existence, le réseau accueille près de 1000 élèves et poursuit son essor.

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