Je suis issu d'une génération particulière dans l'histoire de notre pays. La génération des enfants nés bien après la guerre et qui ont eu la chance de ne pas la connaître, mais la génération de ces enfants qui, nés dans les années 70 ont connu encore toutes les frontières et pour qui aller en Espagne ou en Allemagne était le bout du monde.
Ma génération n'avait pas le même rapport au temps et à la distance.
Nous avons connu ceux qui avaient connu la guerre.
Mon enfance, comme celle de tant d'autres a été baignée par ces souvenirs des papis et des mamies.
Des ribambelles de médailles et des petites histoires dans la grande. Des pendus de Tulles à Oradour, des Stalags allemands à la libération. Les souvenirs de la guerre étaient présents. Très.
Pourtant, notre génération a été élevée sans haine de l'Allemand, de l'autre. Jamais.
Pourtant, notre génération est devenue, la première à bénéficier du programme Erasmus.
Quand j'ai pu partir avec ma bourse européenne, il y avait encore des frontières, des monnaies nationales et l'Europe était une bien belle idée.
Selon Margaritis Schinas, la génération Erasmus a « le devoir » de défendre l'Europe
« Le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas a appelé la génération Erasmus à aider l'Europe à se défendre contre ceux qui tentent de nous faire croire que l'Union européenne n'a pas d'avenir.
« La génération Erasmus a le devoir de défendre l'Europe à l'heure actuelle. Il est désormais temps qu'elle fasse pour l'Europe ce que l'Europe a fait pour elle. Il est désormais temps que les membres de la génération Erasmus deviennent les meilleurs ambassadeurs d'Europe, car l'Europe c'est vous », a déclaré Margaratis Schinas devant un public de 150 jeunes volontaires originaires de différents pays rassemblés à l'occasion de la présentation du nouveau programme Erasmus+ à Viana do Castelo vendredi (18 juin).
« L'UE est encore attaquée par de nombreuses puissances en dehors de nos frontières, qui ne souhaitent pas voir notre Union réussir », a-t-il maintenu.
Cependant, l'UE « fait également l'objet d'attaques attribuées aux franges populaires » des sociétés européennes elles-mêmes ; des attaques « perpétrées par les Eurosceptiques et Europhobes qui souhaitent faire croire à la population que l'UE n'a pas ce qu'il faut [pour perdurer], et ce, à une époque où l'Europe a pris des mesures inédites [pour surmonter la crise] ».
Parmi les actions lancées figurent « l'élaboration du programme vaccinal le plus grand de l'histoire de l'humanité et la création du plan de relance pour l'Europe ».
« Les ennemis de l'Europe veulent démontrer que l'UE est incapable [de tenir ses engagements], précisément au moment où elle leur prouve le contraire », a-t-il expliqué.
Source Euractiv.fr ici
La 1ère génération ERASMUS dont je fais partie a le devoir de « casser » l'Union Européenne pour sauver l'Europe !
Soyons clair à l'égard de ce vice-président de la Commission Européenne.
Je ne suis pas europhobe. Je suis Commission-Phobe. Je suis UE-Phobe.
L'Europe est une réalité, et la nécessité de jeter les ponts entre nos peuples est une évidence.
Une fois que vous avez dit cela vous n'avez rien dit.
Car quel est le véritable projet de l'Union Européenne ?
C'est de se rêver en Etats-Unis d'Europe.
Pour exister en tant que puissance autonome, l'Union Européenne doit éradiquer, annihiler, détruire les Etats-nations qui la composent.
Sinon elle n'émergera jamais.
N'y voyez-là aucun complot mais une grande vérité historique.
Comment croyez-vous que la France a pu se construire ?
En faisant des bisous et des câlins aux Chouans ? Des grosses caresses aux Cathares ? Ou plutôt quelques massacres pour éradiquer les identités régionales ?
La construction de la France est violente et celle de l'Union Européenne l'est tout autant.
Il y a deux façons de détruire les identités.
Par la guerre ce qu'a pu faire la France pour émerger en tant que royaume ou empire d'abord, puis comme nation moderne.
Ou par le détricotage de tout ce qui fait un pays, la destruction de tous ses outils de souveraineté comme la monnaie, le budget, les normes, les lois etc… sans oublier l'homogénéité de sa population.
Nos Europathes pensent qu'ils peuvent détruire les Etats-nations pour faire émerger les Etats-Unis d'Europe sans faire de guerre.
Je pense qu'ils se trompent et pourtant j'espère avoir tort.
La destruction des Etats-nations, entraînera la guerre de tous contre tous au lieu des guerres entre pays dont nous avions la triste habitude.
Cela risque ne pas être mieux.
Ma génération Erasmus doit prévenir, avertir.
L'Union Européenne ne sera pas la paix mais porte en elle les germes de terribles guerres civiles et fratricides.
Nous ne devons en aucun cas sauver l'Union Européenne, mais la dénoncer pour ce qu'elle est.
Un projet mortifère, destructeur, violent, et profondément anti-démocratique ou quelques gus appelés commissaires non-élus, jamais contrôlés dirigent dans la plus grande opacité les vies de 450 millions de personnes.
Il ne faut pas sauver l'Union Européenne, il faut la combattre sans relâche.
Parce que l'UE ce sont les Etats-Unis d'Europe, pas les Nations-Unies d'Europe et cela n'a rien à voir.
Et les peuples, effarés, découvrirons que l'Europe n'est pas la paix… mais que l'Europe c'est la guerre.
Il est déjà trop tard, mais tout n'est pas perdu.
Préparez-vous !