Coronavirus : envoyez vos colis depuis votre boîte aux lettres

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 6 mai 2020 à 10h56
Boite Aux Lettres
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250 €Votre facteur peut vous amener 250 euros prélevés sur votre compte chèque postal.

Je continue dans la série “le monde d’après”. Après les transports dont je vous parlais hier, aujourd’hui, je vous parle de la Poste.

Une multitude de services

D’abord, tous les bureaux de Poste auront rouvert d’ici à la fin du mois. Première bonne nouvelle. Mais la suite est encore mieux. Désormais, pour envoyer du courrier, il vous suffira de le mettre dans votre boîte aux lettres.

Si vous n’avez pas de timbre, pas de panique : vous pouvez en imprimer, au même prix, directement sur Internet, et les coller avec du scotch sur votre courrier. Vous avez besoin d’envoyer un recommandé ? Même chose ! En plus du service de lettre recommandé électronique, vous pouvez désormais envoyer, depuis chez vous, un recommandé papier. Pour cela, il faut vous signaler au facteur, qui vous donnera le fameux formulaire à souche à remplir.

Acheter ses timbres à son facteur

Le patron de la Poste, Philippe Wahl, conseille sinon de placer une... pince à linge sur la boîte aux lettres afin d’avertir le facteur qu’on a besoin de lui parler. Par ailleurs, et cela existe depuis déjà longtemps, votre facteur peut vous rendre plein d’autres services. D’abord, un facteur, ça vend des timbres. Peu de gens le savent, mais les facteurs ont des timbres dans leur besace ou dans leur voiture, pour vous les vendre. Encore faut-il demander.

Mais il y a mieux encore : si vous possédez un compte à la Poste, votre facteur peut vous apporter de l’argent, directement prélevé sur votre compte chèque postal. Le plafond de retrait est de 250 euros, mais ça dépanne, surtout quand on est loin du distributeur ou que l’on n'a pas de voiture.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).