Ces derniers n’ont gagné en moyenne, l’an dernier, "que" 2,25 millions d’euros. Une légère baisse de 2,1 % par rapport à 2012. Ce n’est pas le salaire annuel fixe qui est en cause, mais plutôt la suppression de la part variable de certains chefs d’entreprise.
Les temps ne sont certes pas durs pour tout le monde. Reste que les salaires des patrons les plus puissants de France ont légèrement baissé l’an dernier.
Un salaire annuel moyen de 2,25 millions d'euros
Ainsi, en 2013, les salaires des patrons des entreprises du CAC 40 ont baissé de 2,1 % par rapport à 2012, fixant la moyenne de la rémunération annuelle de ces chefs d’entreprise à 2,25 millions d’euros, d’après l’étude annuelle des Echos, publiée ce lundi 5 mai. Au total, les rémunérations de ces patrons ont atteint l’an dernier, tout de même, la somme de 90 millions d’euros.
Maurice Lévy, patron le plus riche de France
Au cas par cas, Maurice Lévy, patron de Publicis, reste en tête avec 4,5 millions d’euros versés en 2013. A noter que son salaire reste intégralement variable et ne comporte pas de part fixe. Jean-Paul Agon, patron de l’Oréal, arrive en seconde position avec près de 4 millions d’euros de revenus. Suivi par le PDG de Carrefour, Georges Plassat, dont la rémunération a bondi de 40 % l’an dernier à 3,735 millions d’euros.
Salaires : une part variable en baisse de 12 %
Alors que les salaires fixes sont restés constants pour ces chefs d’entreprise, c’est la part variable de leur rémunération qui a évolué à la baisse, faisant inéluctablement diminuer la moyenne annuelle de cette catégorie bien particulière du patronat. Cette variable a diminué de près de 12 % entre 2012 et 2013. A noter enfin que d’après l’étude des Echos, seuls les banquiers témoignent d’une bonne tendance, sur cet aspect-là.