C’est un article des Echos (source ici) qui revient sur les derniers propos par le ministre de l’économie français Bruno le maire.
Vous savez ce que je pense de l’ami Bruno, un éternel optimiste toujours prêt à passer pour le dernier des abrutis ce qu’il n’est en aucun cas, histoire de ne pas déclencher de panique par des propos qui serait mal calibrés.
Bruno, ce qu’il veut c’est la stabilité, et on ne peut objectivement pas lui reprocher cet objectif, puisque d’une certaine manière chacun de nous nous en profitons bien. Nous préférons tous, et moi le premier, vivre dans un monde stable où les supermarchés supermarchent, ou les gendarmes gendarment, ou les pompiers pompiettent et ou les trains roulent… bon pour les trains c’est pas certain mais vous voyez l’idée.
Et là tout d’un coup, voilà que le Bruno nous fait presque du François Fillon qui se croyait il y a plus de 10 ans à la tête d’un état en faillite ! C’est ce qu’il avait dit.
Souvenez-vous.
Vous pouvez-revoir la vidéo de l’INA ici, les commentaires sont très drôles.
Je serais tenté de dire qu’avec cette sortie à l’époque, François Fillon s’était fait tailler un costard, mais quand on connait la suite de l’histoire, ce serait insolent d’écrire une telle chose !
Finances publiques : la « cote d’alerte » est atteinte, prévient Bruno Le Maire
Et oui, ne vous y trompez pas, sous ses airs balourd, il est finaud le Bruno.
Lui il n’a pas dit qu’il était à la tête d’un état en faillite. D’abord parce qu’Elisabeth aurait trouvé qu’il dépassait les bornes (je sais c’est facile mais soyons une bande de joyeux drilles dans ce monde de tristes sires) et puis cela n’aurait pas plu au grand chef à plume du Palais qui doit aller au sommet des Océans, de Jupiter à Poséidon…
Bref, prudent, et fin politique le Bruno a donc pudiquement mis en garde sur les « conditions de financement » de la France qui « ont changé ».
Pour lui « l’Etat français avait « atteint la cote d’alerte sur les finances publiques » ».
« Les conditions de financement ont changé : nous pouvions emprunter à 0 % voire à des taux négatifs, alors qu’aujourd’hui nous empruntons à plus de 2 % », a expliqué Bruno Le Maire. « Une partie de la charge de la dette est indexée sur l’inflation . Quand l’inflation augmente, la charge de la dette augmente de plusieurs milliards d’euros. Ma responsabilité de ministre des Finances, c’est de revenir à des finances publiques équilibrées d’ici 2027 », a-t-il ajouté.
Ben oui mon Bruno.
C’est pas faux.
Et puis en Italie, ils sont même à plus de 4 % c’est dire que cela pourrait en plus être pire !
« Des dépenses de l’ordre de 20 à 25 milliards d’euros sur le carburant, comme le proposent certaines formations politiques, seront trop coûteuses », a-t-il ajouté. Le gouvernement va « discuter » avec celles qui proposent des baisses de taxes sur le carburant , mais « l’esprit de compromis doit s’accompagner d’un esprit de décision ».
Traduction vous allez vous faire manger par l’inflation et l’Etat ne pourra rien !
Je vous dis depuis des mois et des semaines de vous préparer et de gérer votre résilience face à l’inflation car l’Etat ne vous aidera pas. Même pas parce que l’Etat est méchant ou que Bruno est vilain, mais parce qu’il n’y a plus de sous dans les caisses !
Alors les aides de l’Etat se sera toujours trop peu et trop tard.
Vous êtes votre meilleure chance de vous en sortir face à l’inflation à condition de mettre en place des stratégies pertinentes et efficaces et il faut commencer par vos ressources et vos revenus.
Les aides seront donc ciblées sur les plus faibles (logiques) et d’un montant limité (prévisible).
Bruno le Maire dit que… « La politique, c’est des choix (…). Il est impératif de réduire l’endettement public » mais « il faut, dans le même temps, protéger nos compatriotes qui sont les plus fragiles, mais les protéger de manière responsable ».
Vous protégez de manière responsable cela veut dire « trop peu et trop tard », ou encore pas grand-chose pour pas grand-monde !
Travaillez votre PEL, allouez au mieux votre capital (le P de patrimoine), travaillez votre Emploi et votre localisation. Dans le contexte actuel travailler loin sera de moins en moins possible si vous n’avez pas de transport en commun, cela veut dire que sans attendre, alors qu’il y a encore du travail ou un marché immobilier relativement fluide, vous devez faire venir le travail à vous, ou faire aller votre logement vers votre travail. Je sais que ce n’est pas simple de déménager surtout lorsqu’il y a femme et enfants, et en plus j’ai des poules et des chats c’est vous dire le manque de mobilité de notre ménagerie, pourtant c’est ainsi que vous pouvez anticiper et améliorer votre quotidien sans attendre d’aides de l’Etat.
Ce n’est qu’un exemple. Ceux qui veulent aller plus loin sur la résilience et mettre en place leur propre plan peuvent s’abonner à la Lettre STRATEGIES et vous pourrez télécharger le dossier spécial avec la méthode complète pour concevoir votre propre plan de résilience personnel. Tous les renseignements se trouvent ici (tout abonnement donne accès à l’ensemble des dossier déjà édités).
Dans tous les cas, entendez ce que vient de déclarer Bruno le Maire. Les aides seront limitées et très ciblées parce que les caisses sont vides.
Vous êtes votre meilleur atout, et votre famille, vos enfants, vos proches et tous ceux que vous aimez compte sur vous. La résilience et la préparation ne sont pas une option mais une obligation pour tous ceux qui ont « charge d’âmes ». Nous ne sommes pas seuls et nous avons le devoir moral de nous occuper de nos proches qui comptent sur nous.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.