Nous ne le savons que trop bien : la maîtrise de la demande en énergie est l’un des principaux enjeux de notre société, confrontée à la menace du changement climatique. Dans ce contexte, l’efficacité énergétique, que l’on peut définir comme l’ensemble des technologies et pratiques permettant de diminuer la consommation d’énergie tout en maintenant un niveau de performance finale équivalent, est sans doute la clé pour réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre.
20 milliards d’économies par an
Pour les entreprises, également concernées par ces problèmes, l’efficacité énergétique joue un rôle essentiel, y compris en termes de compétitivité. En effet, les principaux consommateurs d’énergie ne sont pas les transports, comme on pourrait facilement l’imaginer, mais les bâtiments industriels (31 %), résidentiels (21 %), grands bâtiments (18 %) et data centers (2 %). Or, selon une étude de la filière Eco-électrique, « le déploiement des solutions d’efficacité énergétique active sur l’ensemble des bâtiments résidentiels et tertiaires en France permettrait de générer des économies d’énergie d’environ 16 Mtep par an (soit 75 % de la consommation énergétique annuel de l’Ile-de-France en 2010) et engendrerait également jusqu’à 20 milliards d’euros d’économies ».
L’optimisation de l’efficacité énergétique des bâtiments industriels s’impose donc aux entreprises qui souhaitent améliorer leurs performances économiques tout en contribuant à lutter contre le réchauffement climatique. Le premier avantage d’une telle optimisation est, bien sûr, la réduction de la facture énergétique. Mais ce n’est pas le seul. En engageant une démarche d’efficacité énergétique de ses bâtiments industriels, une entreprise peut réduire significativement les frais d’exploitation et les frais généraux, réintégrer des gains liés aux actions d’efficacité énergétique dans la compétitivité industrielle, prolonger la durée de vie de ses équipements et réduire ses coûts de maintenance. Tout cela en améliorant son image de marque.
L’optimisation de l’efficacité énergétique des bâtiments ouvre de nouvelles perspectives industrielles. Alors que l’Union européenne souhaite que les bâtiments construits dans les Etats membres après 2018 produisent autant d’énergie qu’ils en consomment (bâtiments dits « zéro énergie »), plus de 56 000 emplois pourraient être créés en France par le déploiement des solutions d’efficacité énergétique active dans le secteur du bâtiment. En outre, les solutions et compétences des nombreuses entreprises françaises de l’intelligence énergétique peuvent représenter une opportunité de rayonnement mondial pour l’industrie hexagonale.
EDF à la pointe de l’efficacité énergétique des bâtiments industriels
Les services à l’énergie constituent désormais un secteur d’activité stratégique. En 2014, le chiffre d’affaires national du secteur de l’efficacité énergétique s’est élevé à plus de 7,8 milliards d’euros, preuve de l’intérêt grandissant que la réduction de la consommation énergétique suscite parmi les dirigeants. Les vifs succès remportés en France et à l’international par Dalkia le confirment. La filiale du groupe EDF spécialisée dans les services énergétiques peut en effet procurer des avantages compétitifs aux entreprises. Comme le souligne Marc Benayoun, directeur du marché EDF Entreprises et Professionnels, le positionnement de Dalkia « est d'être engagée pour la compétitivité des entreprises, et donc de contribuer à leur pérennité en les aidant à consommer moins. Les efforts que nous apportons à nos clients, et qui contribuent à l'obtention de certificats d'économie d'énergie, commencent par l'identification des mesures de nature à limiter leur consommation, parfois dans des proportions très importantes. Par ailleurs, ce n'est pas contraire aux intérêts économiques d'EDF que les clients limitent leurs consommations, surtout à la pointe ».
Les sociétés General Electric, Air France, PSA, Nestlé ou encore le producteur de champagne Nicolas Feuillatte ont bénéficié de l’expertise du groupe EDF. Leur expérience prouve que la compétitivité des entreprises passe désormais par l’efficacité énergétique. Une amélioration de celle-ci, notamment en ce qui concerne les bâtiments industriels, sera dorénavant indispensable afin de redynamiser l’économie tout en respectant les engagements internationaux de notre pays en termes de lutte contre le réchauffement climatique.