L'Etat doit donner l'exemple. Les familles moyennes en ont assez de serrer la ceinture pour leurs enfants.
Plus de la moitié d'entre elles ne peuvent avoir le troisième enfant qu'elles désirent.
L'Etat se gave sur le dos des familles alors que ce sont les familles qui le nourrissent.
Pour faire croire qu'il est moderne et au service des pauvres et des malades, il invente des lois anthropo-illogiques qui valorisent l'individu et tuent le cadre familial si nécessaire à l'équilibre de l'enfant.
Son obsession, les inégalités sociales qu'il aggrave chaque jour en faisant croire qu'il les réduit.
Dans deux domaines clés l'Etat doit se réformer de fond en comble. L'Education nationale, mammouth moribond et la Santé qui ne va pas mieux.
- Premier domaine, l'éducation nationale qui serait irréformable, car ce sont les syndicats qui dirigent. Or ils vivent au crochet de l'Etat, c'est à dire en clair de nos impôts. Finies les subventions ! L'éducation d'un enfant c'est la symphonie entre sa famille et ses professeurs, des écoles, des collèges, des lycées. On a monté les familles contre l'école et inversement alors qu'ils doivent travailler ensemble la main dans la main pour le plus grand bien des enfants.
C'est donc un Ministère d'Etat chargé de la Famille et de l'Instruction qui est à construire.
- Deuxième domaine, la Santé. C'est l'Agriculteur qui est le premier acteur de Santé par ce qu'il produit. Mais il est étranglé. Il est si mal rémunéré que les pesticides au service d'une agriculture productiviste passent avant la santé du consommateur. Monsanto a fait ses preuves. Pour ce lobby et ses compères, le fric est plus important que la santé animale ou humaine. On nous fait croire que c'est la seule façon de nourrir les pays en voie de développement. Il est démontré que c'est faux.
Les maladies de civilisation sont de plus en plus liées à de mauvaises habitudes alimentaires (Changez d'Alimentation - 7ème Ed Rocher) et à des comportements qui ne respectent pas notre patrimoine de santé. Il ne faut pas avoir peur de responsabiliser, cela demandera du temps. Les bonus-malus en matière de santé doivent être mis en perpective.
C'est donc un ministère d'Etat chargé de l'Agriculture et de la Santé qui est à construire.
Les changements ne sont pas dans les incantations des serviteurs du roi, ou l'optimisme d'un seul déconnecté des réalités qui promet sans rien faire, protégé des institutions, mais qui ne sait pas protéger son peuple. Préparons le vrai changement. Faisons monter comme futurs députés des vrais responsables, des femmes et des hommes qui ont fait leurs preuves, imaginatifs, créateurs d'emplois, fidèles à leurs promesses, qui aiment les pauvres pour les enrichir et pas seulement les assister.