Le Premier ministre Édouard Philippe a présenté, le 25 septembre, un « grand » plan d'investissement doté de 57 milliards d'euros.
Transition écologique, formation professionnelle et numérique
« Ce Grand Plan d’Investissement va nous permettre d’accélérer l’adaptation de la France au XXIe siècle, de soutenir notre transition vers un nouveau modèle de croissance et de préparer l’avenir des générations futures » a déclaré le Premier ministre en présentant son plan. Rien que cela !
Concrètement, ce plan est destiné à financer d'ici à 2022 les grandes priorités : transition écologique, formation professionnelle et numérique.
Les priorités d'investissement définies par le Plan sont : un, favoriser et accélérer la transition écologique. Cela passe notamment par l’amplification du développement des énergies renouvelables, l'émergence d'un modèle de transport durable et l'effort de rénovation thermique des bâtiments.
Deux, « édifier une société de compétences », via notamment l'innovation pédagogique au sein de l'Education nationale, via l’investissement dans la formation pour favoriser le retour à l'emploi des chômeurs.
Un "fléchage budgétaire"
Troisième priorité d'investissement, « construire un Etat plus agile », adapté à l'ère du numérique, en soutenant la transition numérique du système public.
Enfin, « fonder notre potentiel économique général sur l'innovation » pour l'enseignement supérieur, la recherche, l'industrie, la culture et les services.
Le plan d'investissement sera de 56,3 milliards. Il sera lancé dès l'année prochaine. Reste que dans ces 56,3 milliards, près de 20 % des dépenses annoncées datent en fait du programme d’investissement d’avenir de Francois Hollande. Et que l’Etat ne va pas dépenser 56,3 milliards d’euros en plus, mais seulement la moitié, puisque tout le reste sera prélevé sur les budgets des ministeres concernés. Il s'agit en réalité pour partie de ce qu'on appelle un "fléchage budgétaire".