Édouard Philippe a annoncé, lors de son discours devant le Sénat ce lundi 4 mai 2020, la mise en place d’une aide de 200 euros pour les jeunes « précaires ou modestes » de moins de 25 ans. Un soutien financier qui devrait être versé à 800.000 jeunes.
Une situation dramatique pour les jeunes
Avec la crise sanitaire du coronavirus et la mise en place du confinement en France depuis le 17 mars 2020, de nombreux jeunes se sont retrouvés sans emploi, les plaçant dans une situation que le Premier ministre a qualifié de « dramatique ».
Cette aide ne sera pas pour autant versée à tous les jeunes. Seuls ceux ayant perdu leur emploi ou leur stage à cause de la pandémie sont concernés mais il faudra aussi qu’ils aient moins de vingt-cinq ans et qu’ils touchent des APL. Les étudiants ultramarins qui n’ont pas pu rentrer dans leurs familles sont également concernés par cette aide.
Une aide pour 160 millions d'euros
Un soutien financier bienvenu pour près de 800.000 jeunes répondant aux critères et qui représentent un peu plus de 12% des bénéficiaires des APL. Ils devraient la recevoir mi-juin. Un nouvel engagement qui devrait coûter au gouvernement près de 160 millions d’euros. En 2017, le gouvernement avait décidé la baisse de cinq euros mensuels des APL pour l’ensemble de ses bénéficiaires. Soit une économie de près de 975 millions d’euros, de quoi financer cette aide ponctuelle.
Le Coronavirus n’impacte pas seulement de façon temporaire les bénéficiaires de l’aide au logement, puisque la réforme des APL, qui devait être mise en oeuvre dès le 1er avril 2020, a été reportée par le ministère du Logement. Cette réforme, qui n’en est pas à son premier report puisqu’elle était initialement prévue pour 2019, devrait permettre la mise en place d’un nouveau système de calcul des APL. Elle n’a, à ce jour, pas de nouvelle date d’entrée en vigueur.