Des ménages aux entreprises, le gouvernement US est occupé à maintenir artificiellement la santé financière du pays… avec l’incompétence et la corruption qu’on peut attendre de lui.
Dès que le gouvernement est impliqué dans un projet, on peut en attendre corruption et incompétence.
Sans le besoin de satisfaire des clients, sans le souci du chiffre d’affaires et sans les inquiétudes concernant créanciers et faillite, les autorités peuvent rémunérer leurs amis, punir leurs ennemis, gaspiller des ressources et persister dans des politiques qui ne fonctionnent pas.
Mais avec leur récente mainmise sur l’ensemble de l’économie US, même nous avons été surpris.
Politiques zombies
Pour vous brosser l’ensemble du tableau : les autorités – fédérales et locales – visaient à étouffer l’épidémie de Covid-19 en verrouillant l’économie. Mais les Etats-Unis enregistrent record sur record en matière de nouveaux cas.
Par ailleurs, selon la presse, les infections sont de plus en plus répandues chez les jeunes. Les tests révèlent aussi que le virus est, ou était, plus répandu qu’on le pensait.
Mais tomber malade ne signifie pas mourir. Par ailleurs, ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Si on est dans l’incapacité d’arrêter une maladie, mieux vaut que les personnes saines l’attrapent, tandis que les personnes à risque restent à l’abri. Ainsi, à mesure que les anticorps se propagent, le virus trouve moins de victimes qui peuvent le véhiculer.
Les statistiques en provenance d’Europe indiquent que près de 80% des décès liés au Covid-19 sont des personnes âgées de plus de 75 ans. Aux Etats-Unis – qui comptent plus de jeunes obèses – le mort moyen du Covid-19 a 78 ans.
Mais pendant que le coronavirus fait rage dans les maisons de retraite, les Etats ferment les plages. Dans le Miami Herald :
« Vendredi, Miami-Dade a annoncé la fermeture des plages, parcs, fêtes, défilés et autres formes de célébrations usuelles pour [la fête nationale] pouvant rassembler plus de 50 personnes.
De l’argent mort
A présent, si la stratégie du confinement n’a pas eu raison du virus aux Etats-Unis, elle a réussi à aplatir l’économie. Aux Etats-Unis, 47 millions de personnes se sont inscrites au chômage lorsque leur emploi a été supprimé. On prévoit qu’un million d’entreprises rendront l’âme – de manière permanente.
Dans le monde, jusqu’à 5 000 Mds$ de PIB sont partis fumer les mauves par la racine.
Cela a ouvert les portes à une corruption et une incompétence d’une ampleur sans précédent aux Etats-Unis.
USA Today rapporte que…
« Plus d’un million de personnes décédées ont reçu des chèques de soutien du gouvernement fédéral, dans le cadre d’une nouvelle loi fédérale destinée à relancer l’économie durant la pandémie de coronavirus, rapportait une agence de surveillance jeudi. »
Nous nous rappelons que durant la bulle des prêts immobiliers de 2005-2007, on pouvait obtenir un prêt immobilier dès lors que l’on « pouvait souffler de la buée sur un miroir ».
Avec le krach de 2020, même pas besoin de respirer pour toucher 1 200 $ d’argent gratuit de la part des autorités. Le fisc américain a lui-même reconnu qu’il savait qu’il envoyait des chèques à des morts – en imprimant la mention « DECD » sur le chèque lui-même.
Ça, une « relance » ? L’idée est peut-être que les 1 200 $ seront si efficaces qu’ils rendront les morts à la vie. Un miracle, à n’en pas douter.
Les entreprises aussi sont zombies
En plus d’être excessivement généreux, cela a soulevé des questions. Qu’est-ce que les fantômes allaient acheter ? Les cadavres feraient-ils leurs courses en ligne pour éviter d’effrayer les caissières du supermarché du coin ?
Et est-ce que pas un seul des 74 454 employés du fisc n’a eu le bon sens de se demander ce que diable ils étaient en train de faire ?
Non seulement les autorités – avec bonne grâce et humour (et l’argent des autres) – refilent le butin à ceux qui n’ont plus de pouls… elles arrosent également des entreprises mortes… insufflant l’oxygène de l’argent gratuit (c’est-à-dire de la dette) dans des poumons parcheminés.
Suite à la crise de 2008-2009, la dette des entreprises US a augmenté, passant de 10 000 Mds$ à près de 17 000 Mds$ grâce aux politiques d’argent facile de la Fed. Cela a bien entendu laissé les entreprises avec de graves comorbidités (trop de dette)… à la veille de ce qui se présentait déjà comme le pire retournement depuis la Grande dépression.
A suivre…
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