C'est un rituel auquel tous les président américains se soumettent religieusement chaque année : Le discours sur l'Etat de l'Union, prononcé devant le Congrès, est censé présenter les grands axes politiques du président en exercice pour l'année à venir. Barack Obama, qui s'est plié à l'exercice hier soir, n'a pas décu son monde. il a de grandes ambitions pour 2013.
Tout d'abord, Barack Obama a annoncé une hausse de 25 % du salaire minimum. Aujourd'hui fixé à 7,25 dollars, il passera à 9 dollars. "Dans le pays le plus riche du monde, aucune personne travaillant à plein temps ne devrait être pauvre" a-t-il martelé.
Enfilant les bottes de Keynes et Roosevelt, Obama a annoncé une politique de grands travaux, destinés à créer des dizaines de millers d'emplois. Ici, aucun trou à creuser pour le combler ensuite mais 70 000 ponts à rénover d'urgence. Les infrastructures routières aux Etats-Unis sont en effet dans un état de vetusté très préoccupant.
Autre investissement majeur, la création de pôles de compétitivité. Calqué sur les pôles de compétitiivité à la française ? Barack Obama est resté encore vague sur le sujet, mais en projete une qunzaine. De même, il a évoqué le projet de la création d'une zone de libre-échange avec l'Europe.
Barack Obama s'est aussi exprimé sur d'autres sujets, comme bien entendu la présence des soldats américains à l'étranger. Ainsi, la moitié des soldats américains présents en Afghanistant rentreront en 2013, soit plus de 30 000 hommes.