66% des Français disent travailler au moins une heure par semaine, pendant leurs vacances.
Vacances, je n'oublie pas tout
Regarder ses e-mails, répondre aux demandes formulées par ses collègues : même en vacances, beaucoup de Français ont du mal à décrocher complètement du bureau, et se remettent au travail de temps à autre. En proportion moindre tout de même, comparé au Royaume Uni ou à l’Allemagne.
Telle est la conclusion d’une enquête menée en juillet 2017 à l’initiative de Wrike, éditeur d’une solution de gestion des tâches et des projets en mode collaboratif, conjointement auprès d’un échantillon représentatif de 200 professionnels dans des entreprises de toutes tailles en France, en Allemagne et au Royaume Uni.
D’après les résultats de l’enquête, seuls 33% des salariés français décrochent complètement et refusent catégoriquement de travailler durant leurs vacances. 48% d’entre eux déclarent rester joignables pour régler les urgences, et près d’un salarié sur cinq (19%) reste disponible pour répondre à tout type de demande.
Lorsqu’on demande aux Français combien de temps ils travaillent durant leurs vacances, 66% d’entre eux déclarent y consacrer au moins une heure par semaine (30% indiquent environ une heure par semaine, 23% entre deux et trois heures, et même 13% plus de 3 heures).
Un devoir de déconnexion ?
C’est cependant moins que les Allemands, dont 78,5% déclarent travailler au moins une heure par semaine en vacances. La palme revenant aux Anglais, dont 83% déclarent travailler au moins une heure par semaine.
Pourquoi les Français gardent-ils un pied dans leur bureau même lorsqu’ils sont à la plage ? Surtout parce qu’ils veulent régulièrement vérifier que tout est sous contrôle, et ainsi limiter leur stress.
21% des personnes interrogées dans l’enquête déclarent rester connectées à leur bureau pour s’assurer qu’elles ne découvriront pas de catastrophe à leur retour, et 8% indiquent même avoir peur que leurs collègues fassent des erreurs en leur absence.
17% d’entre elles tout de même ne décrochent jamais vraiment, et préfèrent traiter les demandes sans attendre comme s’ils étaient toujours au bureau, pour être moins débordés à leur retour.
Et le droit à la déconnexion, alors ? Peut-être faudra-t-il instaurer un jour un devoir de déconnexion … !