Déconfinement : privilégier le vélo aux transports en commun

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 5 mai 2020 à 16h46
Velo Travail Coronavirus
@shutter - © Economie Matin
60 €L'État prendra en charge les réparations sur les vélos des particuliers à hauteur de 60 euros maximum.

Dans le monde d’après, celui du post-confinement dont on ne sait pas encore grand-chose, la gestion des transports, de la “mobilité” comme on dit, sera stratégique.

Aller travailler à vélo

Tout le monde s’accorde pour dire que la voiture va redevenir le moyen de transport de référence, pour ceux qui prenaient jusqu’ici les transports en commun. Mais il est un autre moyen de transport qui devrait voir sa cote d’amour exploser : c’est le vélo !

Pour aider les Français encore hésitants à enfourcher à nouveau leur bicycle, le ministère de la Transition écologique a débloqué une enveloppe de 20 millions d’euros, dont une grosse partie sera affectée à la réparation. Concrètement, si votre vélo couine, si ses freins donnent des signes de fatigue ou ne répondent plus, si la chaine déraille sans cesse et les vitesses ne veulent pas passer, vous pourrez aller le faire réparer sans bourse délier.

60 euros maximum

L’État s’engage en effet à prendre en charge les travaux de réparation sur les vélos des particuliers, à hauteur de 60 euros maximum. Pour cela, aucun papier à présenter, aucune autorisation à réclamer, le réparateur auquel vous aurez confié votre vélo est censé être indemnisé directement. Vérification faite, la plupart des travaux basiques, changement de chambre à air mais aussi de patins de freins ou même, de dérailleur, tiennent dans l’enveloppe.

Et en mettant 80 euros sur la table, donc 20 de votre poche, vous avez même une révision complète de la bécane. Et comme le vélo pourrait devenir non pas seulement à la mode, mais indispensable, il se dit qu’un plan d’aide pour en acquérir un neuf serait dans les tuyaux pour les foyers plus modestes.

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Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).