Dans le monde d’après, celui du post-confinement dont on ne sait pas encore grand-chose, la gestion des transports, de la “mobilité” comme on dit, sera stratégique.
Aller travailler à vélo
Tout le monde s’accorde pour dire que la voiture va redevenir le moyen de transport de référence, pour ceux qui prenaient jusqu’ici les transports en commun. Mais il est un autre moyen de transport qui devrait voir sa cote d’amour exploser : c’est le vélo !
Pour aider les Français encore hésitants à enfourcher à nouveau leur bicycle, le ministère de la Transition écologique a débloqué une enveloppe de 20 millions d’euros, dont une grosse partie sera affectée à la réparation. Concrètement, si votre vélo couine, si ses freins donnent des signes de fatigue ou ne répondent plus, si la chaine déraille sans cesse et les vitesses ne veulent pas passer, vous pourrez aller le faire réparer sans bourse délier.
60 euros maximum
L’État s’engage en effet à prendre en charge les travaux de réparation sur les vélos des particuliers, à hauteur de 60 euros maximum. Pour cela, aucun papier à présenter, aucune autorisation à réclamer, le réparateur auquel vous aurez confié votre vélo est censé être indemnisé directement. Vérification faite, la plupart des travaux basiques, changement de chambre à air mais aussi de patins de freins ou même, de dérailleur, tiennent dans l’enveloppe.
Et en mettant 80 euros sur la table, donc 20 de votre poche, vous avez même une révision complète de la bécane. Et comme le vélo pourrait devenir non pas seulement à la mode, mais indispensable, il se dit qu’un plan d’aide pour en acquérir un neuf serait dans les tuyaux pour les foyers plus modestes.