Vous entendez parler depuis quelques mois de la fameuse 5G, que les opérateurs mobiles commencent lentement mais sûrement à déployer en France.
Peu de zones en 5G couvertes en France
Soyons clairs : inutile de se précipiter dessus pour l’instant : il faut en effet posséder un téléphone dernier cri, plutôt haut de gamme et donc plutôt cher. Les forfaits sont eux aussi plus chers et les zones couvertes sont encore peu nombreuses. Mais surtout, pour l’instant, il n’existe pas d’applications concrètes de la 5G. Personne n’a besoin de télécharger un film en quelques secondes sur son portable.
C’est d’autant plus urgent d’attendre que la véritable bataille se joue d’un côté sur la 4G, et la couverture des zones blanches où l’on a tout simplement du mal à passer un appel ou à envoyer un SMS.
Le débit internet encore trop lent pour 6 millions d'abonnés
De l’autre, la bataille de l’Internet de demain se joue du côté du fixe, à la maison. Il y a encore aujourd’hui 5 à 6 millions d’abonnés français à Internet et accessoirement au téléphone qui passent par l’ADSL pour surfer. Avec des débits qui ressemblent parfois à ce que l’on avait au début du siècle, dans les années 2000. Le problème, c’est que pour connecter ces 5 à 6 millions d’abonnés à du haut débit, les investissements à réaliser sont considérables. Creuser 10 kilomètres de tranchées pour amener la fibre optique dans un hameau de quelques habitants est inconcevable.
De ce que je sais, on travaille de plus en plus sur l’idée de réseaux de fibres optiques aériens, posés exactement comme des fils téléphoniques, parfois même collés à eux. Malheureusement, dans les endroits les plus reculés, la promesse du 100% très haut débit partout en France paraît encore très, trop lointaine. Elle est fixée pour l’instant à 2025 par le gouvernement.