De nombreux objets de notre quotidien prennent une ampleur particulière dans certaines périodes par la place qu’ils occupent dans nos habitudes quotidiennes de consommation. Mais la crise sanitaire nous a aussi rappelé à l’existence d’objets trop souvent ignorés et pourtant essentiels : le savon, les lavabos, et les sèche-mains à air pulsé, qui nous assurent pourtant l’hygiène et la santé.
Peu de produits du quotidien font l’objet d’une véritable fascination des Français. Certains sont l’objet de modes passagères ou marquent depuis de nombreuses décennies notre société, comme l’automobile, dont on voit chaque jour combien il est difficile de s’en détacher. D’autres sont marqués avant tout par des innovations et retrouvent grâce lors de certaines périodes particulières comme supports d’expression ou d’identité : c’est le cas des vêtements par exemple.
C’est aussi de plus en plus le cas des outils numériques, qui sont apparus comme des nécessités durant le confinement, et qui continuent de voir leur place grandir dans nos vies et dans le fonctionnement de notre société. Pourtant d’autres objets plus modestes méritent eux aussi de bénéficier d’un attachement des Français et de notre attention, à la fois pour prendre conscience de leur importance et pour soutenir des industries utiles à notre souveraineté économique comme sanitaire.
Le sèche-mains, l’objet anti-coronavirus par excellence
La crise du coronavirus a rappelé à tous l’importance des gestes les plus fondamentaux d’hygiène et de santé, au premier rang desquels le lavage des mains. Rien donc de plus essentiel que le séchage des mains pour terminer d’ôter les traces du virus et s’éviter de nouveaux risques de contamination, comme l’a rappelé l’OMS.
Et quoi de plus important pour cela que les sèche-mains à air pulsé ? Ceux-ci sont présents dans les écoles, lieux publics, aires d’autoroute ou dans nos bureaux. Ils agissent comme un décor connu, mais dont l’importance nous est apparue soudainement beaucoup plus clairement. Ce sont ces rectangles métalliques, qui passent souvent inaperçus et qu’on considère en tout cas comme acquis, qui participent au quotidien à la sauvegarde de notre santé.
Les objets assurant notre santé doivent retrouver leur juste place dans nos habitudes de consommation comme dans nos cœurs et nos réflexes. Cela ne doit d’ailleurs pas être seulement le fait d’un réflexe moral d’empathie ou de repentance pour des objets inanimés, mais la période que nous vivons peut nous faire prendre conscience de leur importance et nous les faire redécouvrir sous un jour plus bienveillant.
Le sèche-mains, objet français et écolo
Les sèche-mains à air pulsé ne sont pas seulement des objets utiles à notre santé, ils sont aussi produits par une filière importante pour l’économie française avec des acteurs installés dans notre pays depuis de longues années, implantés au cœur de leur territoire et assurant l’emploi de milliers de salariés. Les bénéfices de la présence en France d’un secteur de l’hygiène fort et d’une poursuite de la production de sèche-mains à air pulsé bleu-blanc-rouge sont nombreux : souveraineté sanitaire, capacité à conquérir de nouveaux marchés, et maintien de l’emploi. Cet objet peut même constituer un nouveau produit-fétiche typiquement français : il est utile à la santé et à l’hygiène, désormais produit de façon écologique, et peut être présent dans tous les lieux publics qu’il nous est possible de croiser dans nos vies.
L’épidémie de coronavirus avec laquelle nous n’en avons pas encore terminé agit comme un révélateur des secteurs de notre économie les plus indispensables et des objets et actions qui disposent du plus d’importance dans nos vies. L’essentiel est là : certains objets bénéficient de modes passagères, liées à des effets esthétique sous des mouvements de consommation dont les raisons sont parfois obscures. La crise nous fait adopter de nouveaux réflexes. Elle nous amène aussi à reconsidérer les objets vitaux et essentiels des prochaines années. Peut-être pourra-t-elle aussi nous faire réaliser que certains produits – trop peu appréciés – méritent aussi de l’intérêt, pour le bien de notre santé et de notre économie, et pourquoi pas, notre amour.