Certaines grandes entreprises ont été frappées par des cyberattaques. Et les dégâts se comptent parfois en centaines de millions d’euros.
Des millions évaporés
Les victimes des cyberattaques déclenchées fin juin un peu partout dans le monde commencent à faire leurs comptes. Certaines grandes entreprises visées par les hackers chiffrent leurs pertes en dizaines de millions d’euros, parfois, en centaines de millions.
D’après un article paru dans Les Echos, Mondelez par exemple, l'américain qui possède les biscuits Lu, la chocolaterie Cadbury ou les chewing-gums Trident, estime que le virus devrait amputer ses revenus du second trimestre de 3 %, soit une perte de 190 millions de dollars.
En France, des sociétés comme Saint- Gobain ont elles aussi été visées. Il leur faut d’abord faire intervenir en urgence des spécialistes pour contenir la diffusion du virus, puis soigner le système informatique de l’entreprise, endommagé voire détruit, relancer la production si elle s’est arrêtée faute de support informatique, annuler des commandes, mettre des employés au chômage technique. Dans ces conditions, les ravages financiers sont évidemment terribles.
Pire qu'un cyclone ?
Seulement voilà : la plupart des entreprises restent discrètes, pour ne pas être sanctionnées en Bourse.
Du côté des assureurs, on commence un peu à paniquer : les demandes d’indemnisation pour perte d’activité qui n’ont pas encore été envoyées (puisque les entreprises n’ont pas encore fait leurs comptes) pourraient leur coûter très, très cher, peut-être même plus cher qu’une catastrophe naturelle.