COVID-19 : un tiers des personnes décédées souffraient de diabète

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Par Perrine de Robien Modifié le 6 avril 2020 à 16h39
Application Diabete Coronavirus
CoviDIAB - © Economie Matin
4 millions de diabétiquesLa France compte près de 4 millions de diabétiques.

Plusieurs études affirment que le diabète augmente les risques de développer une forme sévère du coronavirus. Cette pathologie multiplierait par « 2 à 4 les risques de décès ». Pour accompagner les diabétiques, une application mobile gratuite vient d’être mise au point. Explications.

Le diabète augmente le risque de décès du COVID-19

Les patients pour qui le risque de mourir du COVID-19 est plus important sont les personnes vulnérables, à savoir les seniors, les diabétiques et ceux qui souffrent d’obésité. Selon les dernières études réalisées sur le coronavirus, le diabète multiplierait par « 2 à 4 les risques de décès » a expliqué au micro de France 3 le professeur Ronan Roussel, chef du Service d’endocrinologie, diabétologie et Nutrition de l'hôpital Bichat.

Ces conclusions ont été tirées de trois études : une américaine, une chinoise et une italienne. « Un quart à un tiers des patients qui décèdent après une contamination au covid-19 sont diabétiques » a affirmé Ronan Roussel.

CoviDIAB, une appli de suivi personnalisé pour les diabétiques

Une information qui inquiète les près de 4 millions de diabétiques français. L’Hexagone compte en effet 6 à 8% de malades atteints de cette pathologie. Pour les aider à affronter cette situation, l’AP-HP, l’Inserm et Université de Paris ont lancé l’application CoviDIAB. Elle est gratuite et s’adresse à tous les patients diabétiques résidant en France (Métropole et Outre-mer).

« Dès lors, le patient diabétique accède à une médiathèque mise à jour quotidiennement. Des notifications sont envoyées à chaque fois qu’une information utile aux patients diabétiques est publiée. En outre, grâce à des questionnaires, des conseils personnalisés sont fournis. Enfin, des questions sur l’état de santé sont posées régulièrement afin d’orienter le patient vers des soins spécifiques selon les recommandations actualisées (médecin traitant, SAMU, Urgences) en cas de besoin en favorisant la téléconsultation. Le système prévoit, pour les médecins qui le souhaitent, la surveillance d’alertes individuelles leur permettant d’agir directement auprès de leurs patients » lit-on dans un communiqué de l’Inserm datant du 31 mars 2020.

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Journaliste spécialisée dans la santé et l'économie.