Dans un communiqué publié le le 17 avril 2020, l’Agence Nationale de la sécurité sanitaire dresse la liste des plantes présentes dans les complémentaires alimentaires et qu'il faut éviter lorsque l'on présente les symptômes du COVID-19.
Tout comme les anti-inflammatoires, certaines plantes peuvent interférer avec nos défenses immunitaires qui permettent de lutter contre le coronavirus.
Compléments alimentaires à base de plantes, attention aux risques d'interférences
Les anti-inflammatoires comme les AINS (Ibuprofène, Antarene, Diclofenac, Flector, Ketum, Voltarene…) peuvent provoquer de graves complications chez les patients atteints de COVID-19. C’est aussi le cas pour les plantes présentant les mêmes propriétés. C’est pourquoi, dans un communiqué publié le 17 avril 2020, l’Agence Nationale de la sécurité sanitaire (Anses) a mis en garde contre la consommation de certains compléments alimentaires.
« Certaines plantes contenues dans les compléments alimentaires peuvent perturber les défenses naturelles de l’organisme en interférant notamment avec les mécanismes de défense inflammatoires utiles pour lutter contre les infections et, en particulier, contre le COVID-19 » lit-on dans le communiqué de l’Anses.
Coronavirus : les plantes à éviter
Les plantes visées par cet avis de l’Anses sont celles qui contiennent des dérivés de l’acide salicylique, c’est-à-dire le saule, la reine des prés, le bouleau, le peuplier, la verge d’or, les polygalas mais aussi des plantes contenant d’autres anti-inflammatoires végétaux, telles que l’harpagophytum, les échinacées, la réglisse, le curcuma, la griffe du chat (appelée aussi liane du Pérou), les plantes des genres Boswellia et Commiphora plus connus sous le nom encens et myrrhe.
Par conséquent, l’Anses recommande aux personnes qui prennent des compléments alimentaires contenant ces plantes dans un but préventif de suspendre leur consommation dès l’apparition des premiers symptômes du COVID-19. En cas de consommation à but curatif, il est conseillé aux malades de « discuter impérativement avec leur médecin de la pertinence de poursuivre ou non leur consommation ». Pour rappel, la phytothérapie par voie orale est généralement contre-indiquée chez les enfants de moins de 12 ans.