L’association Contribuables Associés est fidèle à la devise qui la mobilise depuis trente ans : trop de dépenses publiques, c’est trop d’impôts. Pour défendre l’intérêt des contribuables, Contribuables Associés lutte en permanence contre les gaspillages d’argent public. Or les plus gros gaspillages sont actuellement, et seront encore plus, les gaspillages faits au nom de l’écologie.
Le plan de relance français prévoit de consacrer aux dépenses écologiques 30% de ses 100 Milliards.
Construire des éoliennes subventionnées ne fait pas baisser les émissions de CO2, puisque leur construction consomme de grandes quantités de ciment et d’acier et qu’elles ne tournent que 23 % du temps, relayées pour le reste par des centrales thermiques, les seules capables de remplacer les centrales nucléaires que l’on va fermer.
Contribuables Associés a déjà lancé une pétition pour arrêter la prolifération des taxes écologiques : L'écologie un alibi de plus pour les taxes.
L’exemple de l’Allemagne, dont les émissions de CO2 augmentent, est là pour le prouver : elles sont un gigantesque gaspillage. Un remarquable rapport d’une commission d’enquête de l’Assemblée nationale l’a clairement démontré l’an dernier (à lire ici).
Le porte-monnaie des Français le constate tous les jours : les tarifs de l’électricité augmentent régulièrement.
Le remplacement subventionné des voitures à moteur thermique par des voitures électriques est aussi un gaspillage d’argent public. Il n’est pas sûr que durant leur vie entière elles émettent moins de CO² que les voitures thermiques, car l’électricité qu’elles utilisent en émet.
Ce sont des gouffres financiers. Et leurs batteries incorporent des métaux comme le nickel, le lithium et le cobalt, dont certaines mines sont des catastrophes écologiques.
Contribuables Associés reviendra en 2021 sur ces absurdités, comme celle de l’hydrogène dit « vert » dont le coût trop élevé nuira au développement de cette énergie dans les transports.
Mais il faut commencer par le commencement, c’est-à-dire la justification de la lutte contre les émissions de CO2. Il y a un consensus médiatique sur ce sujet. A longueur de pages ou d’émissions, on nous répète qu’il faut « sauver la planète » et pour cela émettre moins de CO2, ce qui réduira le réchauffement climatique et toutes ses conséquences prétendues néfastes.
Comme le reste des Français, les responsables politiques ont fini par le croire et en font leur priorité absolue.
Or ce n’est pas vrai : le CO2 est la nourriture des plantes et par là de tout ce qui vit sur Terre ; son accroissement fertilise la végétation ; la croissance du CO2 dans l’atmosphère résulte principalement du dégazage des océans chauds, qui sont seize fois supérieurs aux émissions humaines ; la croissance du CO2 est une conséquence, et non une cause, du réchauffement.
On trouve ces vérités simples dans des études récentes, faites par des physiciens et des chimistes, rassemblées dans un rapport de Camille Veyres, ingénieur au Corps des Mines.
Contribuables Associés lui a demandé un résumé de son rapport. Ce résumé a été soumis à François Gervais, professeur émérite de Physique de l’Université de Tours, médaillé par le CNRS, « expert relecteur » des rapports du GIEC (groupement intergouvernemental d’experts du climat), qui en a confirmé la pertinence.