L’Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) voient un nouveau membre quitter le groupe par désaccord avec les projets du groupe.
Un second départ
En 2035, les voitures neuves à moteur thermique ne pourront plus être vendues au sein de l’Union européenne. Cette mesure adoptée par le Parlement européen est loin de faire l’unanimité. Ainsi, jugeant que l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) ne prenait pas suffisamment la défense des moteurs thermiques, hybrides et hybrides rechargeables, le constructeur français Stellantis avait décidé de claquer la porte du groupe.
Ainsi, avec le départ du constructeur suédois, Volvo, il va s’agir du deuxième départ de l’ACEA. « Après mûre réflexion, nous avons conclu que la stratégie et les ambitions de développement durable de Volvo Cars ne sont pas pleinement alignées avec le positionnement et la méthode de travail de l'ACEA à ce stade. Nous pensons donc qu'il vaut mieux emprunter une voie différente pour l'instant », a expliqué le constructeur dans un communiqué.
Pas assez d’ambition
Mais que reproche le constructeur suédois, appartenant au groupe Geely, à l’ACEA ? Volvo au contraire de Stellantis trouve que l’ACEA n’a pas assez d’ambition. En effet, le constructeur souhaite passer au 100% électrique à partir de 2030, soit 5 ans avant la date demandée par l’Union européenne. L’ACEA qui comptait 15 membres, voit ses effectifs se réduire. Luca de Meo, directeur général du groupe Renault, a, de son côté, annoncé en juin 2022 son souhait de rester membre de l’ACEA.
L’année 2021 a été profitable pour le constructeur suédois qui a vu ses ventes augmenter de 5,6% au niveau mondial et de 2,6% au niveau européen. En France Volvo détient 10,3% des parts du marché des voitures premium. 63% des ventes de Volvo Cars France concernent des véhicules électrifiés, dont des voitures à moteurs tout électrique ou à moteur hybride rechargeable.