Entreprises : « Si ça ne marche pas en France, allez à l’étranger ! »

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Par Guillaume Cairou Modifié le 30 janvier 2013 à 1h51

Lorsqu’un marché national n’est pas prêt à accueillir une idée, il n’est pas forcément nécessaire de mettre son projet de côté et d’attendre. Entreprendre à l’international est une solution qui peut être source de succès. Denis Jacquet explique qu’il y a deux choses importantes sur le Time to Market « Dès que vous êtes trop innovant, vous pouvez vous dire soit que vous ne développez pas cette idée, soit que vous la développez ailleurs, là où on innove et où on vend plus rapidement en France. Moi j’ai eu une idée sur le e-learning en 2000, il n’y a pas eu de marché en France avant 2008. Donc, effectivement, c’était un peu tôt. Par contre, je suis parti à l’étranger et là c’était le moment excellent pour le faire. En fait, si ça ne marche pas en France, allez à l’étranger ! N’ayez pas peur ! »

La France n’a pas la réputation d’être un pays favorable à l’innovation et aux changements dans le domaine des entreprises. Cependant, comme l’explique Jérôme Lascombe, le pays offre d’autres avantages en termes de connaissances et d’administration : « Il est tout à fait facile d’entreprendre en France. Il est faux de penser qu’on ne peut pas entreprendre dans notre pays. Créer une boîte, ça ne coûte rien et ça se fait très vite. Il est quand même préférable de faire cela dans des domaines qu’on connaît un peu. Généralement, on connaît un peu mieux le marché national que le marché chinois ou américain. Donc je pense qu’on limite les risques. En revanche, on peut tester son produit en France et aller le développer à l’étranger. »

L’approche internationale est donc souvent mentionnée dans les conseils des entrepreneurs, que ce soit pour tester une idée ou pour étendre son activité.

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Fils d’ouvrière d’origine serbe, autodidacte, éducateur puis enseignant en banlieue, c’est au chômage à 30 ans que Guillaume Cairou crée Didaxis, pionnier du portage salarial. Aujourd’hui 15e recruteur français, classé dans le Fast 500 européen des entreprises par Deloitte, il a permis à plus de 10 000 personnes de créer durablement leur emploi.