1 Français sur 2 estime dépenser moins pendant le confinement. En même temps, 1 sur 3 fait état d’une baisse de ses revenus, append-on d’un sondage Diffusis France pour Meelo.
Les personnes en perte de revenus obligées de faire des arbitrages
Bruno Le Maire l’annonçait le 15 avril 2020 : les Français se sont rués en masse vers les livrets d’épargne. Un sondage Diffusis France pour Meelo le confirme : pour près de la moitié des Français, le confinement est une période où ils peuvent faire des économies car ils dépensent moins. Parmi ces personnes qui ont pu mettre de côté davantage ces quatre dernières semaines, 12,2% déclarent avoir pu économiser moins de 100 euros, 26,5% entre 100 et 250 euros, 34,7% entre 250 et 500 euros, 19,4% entre 500 et 1.000 euros, 6,1% entre 1.000 et 2.000 euros et 1% plus de 2.000 euros.
En même temps, 28,4% des Français rapportent une baisse de leurs revenus, et 59,4% rapportent une baisse de leur pouvoir d'achat. Parmi ces personnes, pour 28,6%, la perte de leur pouvoir d'achat se situe entre 100 et 250 euros, pour 22,9% entre 250 et 500 euros et pour 28,6% entre 500 et 750 euros. Dans cette situation, nos compatriotes se disent prêts à rogner sur les articles de sport (7,1%), les meubles et la déco (6,7%), les articles de jardinage (6,5%) et les abonnements en ligne (6,5%).
La peur du coronavirus est devenue la principale motivation pour commander sur Internet
Depuis le confinement, les comportements d'achat ont évolué. Aujourd'hui, si les Français commandent sur Internet, il s’agit le plus souvent d’alimentation (16%). Les produits de parapharmacie tiennent également une place importante (14%). Viennent ensuite les produits pour bébé, les produits d'occasion, les produits de jardinage, les jeux vidéo et de société, les jouets, les abonnements en ligne, les produits de sport et de bricolage. À noter que 67,7% des personnes interrogées déclarent faire des achats sur Internet par peur du coronavirus.
Pour les potentiels emprunts en cours, 35,6% des répondants pensent pouvoir assurer les mensualités, cependant, 33,9% pensent tout de même que cela risque d'être difficile pour eux d'honorer les remboursements. Ils sont tout de même 30,5% à devoir suspendre et repousser les mensualités pendant plusieurs mois.