Les vagues de fermetures de magasins, d’écoles mais aussi les mesures de confinement prises dans toute l’Europe ces derniers mois, ont permis le contrôle de la propagation du virus.
Une étude des mesures de confinement
Des mesures de confinement et de restrictions de la liberté de circulation dans onze pays européens, ont permis selon une étude de l'Imperial College de Londres, de ramener le taux de reproduction de l'infection en dessous de 1 début mai 2020. Le taux de reproduction étant le nombre moyen de personnes auxquelles une personne infectée transmettra la maladie. Lorsqu’il est supérieur à 1, ce taux peut entraîner une croissance exponentielle du virus.
L’équipe menant cette étude, estime qu’au début du mois de mai 2020, à travers les onze pays étudiés (Autriche, Belgique, Grande-Bretagne, Danemark, France, Allemagne, Italie, Norvège, Espagne, Suède et Suisse), entre 12 et 15 millions de personnes avaient contracté le Covid-19.
Des mesures efficaces
La comparaison entre le nombre de morts prévu et le nombre de morts réel à permis de constater que 3,1 millions de décès avaient été évités grâce aux mesures de restrictions et de confinement des différents pays. Les chercheurs ont par ailleurs expliqué dans leurs conclusions : « Il est important de mesurer l'efficacité de ces interventions, étant donné leurs impacts économiques et sociaux, et cela peut indiquer la ligne de conduite à suivre pour maintenir le contrôle ».
Une seconde étude menée par une équipe américaine estimait pour sa part que les politiques de confinement anti-contagionales menées par la Chine, la Corée du Sud, l’Italie, l’Iran, la France et les États-Unis avaient permis de retarder ou d’éviter totalement près de 530 millions de cas de Covid-19.
L’étude a également démontré qu’en l’absence de mesures de prévention de contagion du virus, le pourcentage de taux d’infection augmentait drastiquement. Par exemple, en Iran, il augmentait de 68% par jour, contre 38% par jour en moyenne dans les cinq autres pays.