Décidément, le mot d’ordre de cette fin d’année est « vous allez payer plus cher en 2017 ». Tout augmente, et pas que d’un peu. Le tarif des autoroutes, les assurances auto et habitation, le gaz , les banques… la liste est longue et sans aucun doute pas encore terminée. Selon Les Echos, c’est au tour des mutuelles de venir la rallonger un peu.
Une hausse quasi-généralisée des tarifs des mutuelles
Le gouvernement a, dans une volonté de réduire les frais de l’Assurance Maladie, décidé de généraliser les mutuelles d’entreprise qui sont désormais obligatoires. Ainsi tout salarié peut opter pour la mutuelle de son entreprise, payée en partie par son patron, ou pour une mutuelle privée. But de la manoeuvre : généraliser la mutuelle et donc les remboursements complémentaires.
C’est bon pour les ménages mais… pas pour les assurances. Ces mutuelles d’entreprise rapportent moins que les contrats individuels puisque les tarifs sont négociés en gros. Et ce n’est pas tout : le remboursement de la consultation chez les médecins généralistes va passer de 23 à 25 euros en 2017 ce qui augmente, là aussi, le coût du remboursement des mutuelles pour leurs clients.
Moins de revenus, plus de dépenses… les assurances ne peuvent faire autre chose qu’augmenter leurs tarifs pour rester dans le vert. Et toutes, ou presque, s’y collent selon les Echos.
Des augmentations entre 2 % et 5 % en 2017
Contrats individuels ou contrats collectifs, selon le journal Les Echos tous les contrats seront concernés. Les contrats individuels, plus chers, connaîtront une hausse de leurs tarifs moins élevée que les autres mais qui reste conséquente : entre 2 % et 4 %, soit bien au-dessus de l’inflation qui est à des niveaux très bas en France.
Pour les contrats collectifs, la hausse sera plus élevée, entre 3 % et 5 % en fonction des compagnies d’assurance. Et si vous pensiez qu’une mutuelle plus chère va mieux vous rembourser, vous vous mettez le doigt dans l’oeil.
Non seulement les contrats augmentent mais… les remboursement diminuent. Les « contrrats responsables » mis en place entre le gouvernement et les mutuelles afin de réduire le montant des dépassements d’honoraires chez les médecins français, ont fait augmenter le reste à charge pour le patient. Et la tendance ne pourra que s’accélérer.