L’Amérique ne veut plus lutter contre le réchauffement climatique ? Tant pis, l’Europe se passera d’elle !
Deux destinées
C’est en substance le message envoyé par Angela Merkel, la chancelière allemande, à l’issue du G7. « Nous devons nous battre pour notre propre destin », a déclaré la chancelière allemande à Münich.
Donald Trump, le président américain, a à nouveau rejeté l’idée de s’investir dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pire, il envisage même de retirer son pays des accords de Paris sur le climat. Il a déclaré qu’il prendrait « sa décision finale la semaine prochaine ».
Pour mémoire, l'accord de Paris, conclu en novembre 2015, vise à contenir la hausse de la température mondiale sous la barre des 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. Mais Trump est convaincu que cet engagement freine la croissance économique américaine.
Une impasse ?
Les Européens se disent prêts à tirer toutes les conséquences de l’éventuelle désertion américaine, quitte à la jouer solo sur un sujet où la participation de tous les pays du monde est pourtant éminemment indispensable.
En France aussi, la rupture programmée laisserait des traces. « Je ne veux pas croire que Donald Trump veuille engager son pays dans une telle impasse » a affirmé Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique dans un entretien paru dimanche 28 mai 2017 dans Le Parisien.