Chômage, récession : Promesses tenues !

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Par Véronique Farret Modifié le 3 septembre 2012 à 9h39

OPINION

Déjà le mois de Mai enregistrait le pire résultat depuis octobre 2009 avec 33 300 chômeurs de plus. En juillet, c'est la plus forte hausse du chômage depuis avril 2009, 41.300 chômeurs en plus pour atteindre 2,98 millions de personnes. Ce dimanche 2 septembre, nous apprenons par Michel Sapin, ministre de l'Economie et des Finances, que le seuil des 3 millions de chômeurs est désormais dépassé.

Nous sommes en pleine croissance....de la récession !

Tous les prémisses du projet politique des socialistes étaient fausses
On peut admettre qu’une hausse ou baisse du chômage reflète la tendance de l’économie du moment...
En revanche quand il y a une brutale et forte inflexion comme c’est le cas depuis que les socialistes sont au pouvoir, n’étant pas la conséquence directe d’une crise mondiale majeure et brutale comme celles qu’avaient affrontées Nicolas Sarkozy et son gouvernement, cette augmentation du chômage est directement liée au programme annoncé et à la politique mise en œuvre.

Avant les présidentielles, les économistes de France et de Navarre avaient pourtant prévenu de l’extrême nuisance du projet politique de ce parti dogmatique et archaïque. Laurence Parisot, la patronne du Medef, quant à elle, répétait que le programme socialiste était "intenable". Christian Saint-Etienne signalait que, de ce projet socialiste "toutes les prémisses étaient fausses" ! La protection sociale en France a le budget le plus élevé de la planète. "Qui plus est, ce budget avait augmenté sous Sarkozy en sorte qu'il a été, dans les faits, le président des pauvres le plus généreux de l'après-guerre!..."
Bien que maîtrisé par rapport à nos voisins européens, le chômage augmentait surtout à cause de l'incertitude du scrutin du 6 mai. Pour combattre efficacement les mauvais chiffres de Pôle Emploi, Nicolas Sarkozy s’apprêtait à stimuler la croissance par une batterie de mesures décriées par l'opposition gauchiste et louées par les experts du monde entier. (TVA anti-délocalisation, baisse du coût du travail, épargne des particuliers devant aider les petites entreprises au lieu d’être détournée sur les livrets A au profit de nouvelles dépenses publiques…)
Une petite majorité d'électeurs rêvant de "changement" n'a pas voulu voir l'évidence... Et le 6 mai, François Hollande fut le premier surpris de se retrouver "moi, président de la république" !

100 jours de politique idéologique de la Terre Brûlée
Fidèle à ses promesses démagogiques, François Hollande a immédiatement stoppé le traitement de choc préconisé par la Droite. En fanatique qui "n'aime pas les riches" le nouveau président s'acharne depuis sur tout ce qui touche peu ou prou à la finance, évoquant avec mépris "l’arrogance et la cupidité des élites financières" ou la puissance de l'argent, un terme qui fleure bon son marxisme. La croissance pour François Hollande doit naître d'une pseudo redistribution des richesses. Il méprise les forces vives de la France comme il a omis de se manifester lors du décès de Patrick Ricard ce grand patron emblématique du CAC40 .
"C'est donc en pleine justice et pour servir les pauvres que les entreprises travaillant sur le territoire français vont être soumises au choc fiscal le plus violent qu'elles aient eu à subir depuis la Seconde Guerre mondiale..." explique Christian Saint-Etienne. Détricotage systématique de toutes les initiatives salutaires du précédent gouvernement et gaspillages de budgets inexistants (retraites, allocations rentrées, accroissement des effectifs de Matignon et de l' Élysée, caprices grotesques du président qui voyage en train alors que ses bagages le précèdent en avion, prix du carburant en passe d'être bloqué...1 petit centime en moins sur le litre d’essence faisant perdre à l’État 500 millions de rentrées fiscales...)
Aujourd'hui la France s'enfonce inexorablement dans la récession avec son cortège de calamités. Avec le chômage et le matraquage fiscal, la baisse du pouvoir d'achat, de la consommation et donc de la croissance...

Les clignotants hier à l’orange, sont aujourd’hui passés au rouge vif !
Olivier Duha, Président de CroissancePlus, tire la sonnette d'alarme.
47% des entreprises de croissance n’ont pas réalisé leurs objectifs sur le dernier semestre 2012, alors qu’elles n’étaient que 13% il y a un an. De même 27% des chefs d’entreprises estiment qu’ils auront des difficultés à réaliser ces mêmes objectifs. En juin 2011, ils n’étaient que 4% à manifester si peu de confiance.
Le baromètre des entreprises de croissance "CroissancePlus - Astorg Partners " réalisé par Opinion Way vient d'être publié en Juillet 2012 :

  • 3 entreprises sur 4 qui se prononcent sur la politique du PS la jugent mauvaise pour l’économie française (59% vs. 15%) et pour leur entreprise (56% vs. 16%).
  • Plus de 3 entrepreneurs sur 4 ne font pas confiance au gouvernement pour alléger la dépense publique ou réduire l’endettement de la France (respectivement 80% et 77%).
  • Ils sont aussi 58% à avoir un haut niveau de défiance en ce qui concerne l’innovation et la création d’emplois.
  • Pour la première fois, les entrepreneurs affirment devoir réduire leur niveau d’investissements.

« Le capital, c’est la matière première de la croissance »
Pendant sa campagne, François Hollande basait tout son projet sur un objectif de croissance entre 1,7 et 2,5%.
La croissance est nulle... Et pour cause ! Comme l'explique très bien Nicolas Doze, éditorialiste sur BFM, la croissance est impossible en taxant le capital car le capital c’est de l’argent qui a été gagné par le travail, qui est taxé par la taxation du travail qui après devient du capital qui est taxé par la taxation du capital.
François Hollande aligne les taxations du travail et du capital. Il augmente donc la pression fiscale sur le capital On ne stimule pas la croissance dans un pays sans avoir de capital « Le capital c’est la matière première de la croissance » insiste Nicolas Doze.

Une grave crise de confiance dans l'économie française.
François Hollande matraque le capital du particulier et des entreprises et conserve l’ État au centre du dispositif en augmentant encore et encore les dépenses publiques. Aujourd’hui, le gouvernement n’est soucieux que de sauvegarder sa posture idéologique en appliquant des promesses électorales toutes plus absurdes les unes que les autres. Les atteintes directes à la croissance de la France par ce gouvernement provoquent l’attentisme prudent et contraint des entrepreneurs. Le matraquage fiscal des entreprises paralyse les investissements, l'innovation comme les recrutements sont bloqués, les départs non remplacés. Christian Saint-Etienne souligne "En frappant des entreprises exsangues, le gouvernement prépare une Berezina de la production nationale! Qui plus est, le déficit public ne baissera pas mais augmentera! C'est la consommation qu'il faut taxer et la production qu'il faut détaxer"

" 300 000 chômeurs en plus sous 12 à 15 mois "
Après l'élection de François Hollande, Nicolas Doze faisait sienne cette prévision de Christian Saint-Etienne constatant qu'elle est en train de s'accomplir.
Quant à Nicolas Sarkozy, il confiait en juin à ses amis "Je prédis l'apocalypse avant la fin de l'année. Tous les signaux envoyés depuis un mois sont mauvais, très mauvais. Le meilleur de son quinquennat est derrière lui."
En 100 jours de gouvernance, les socialistes ont fignolé et démarré leur "Projet X" qui va dévaster la France...Nous venons de dépasser le seuil des 3 millions de chômeurs.
"...Ce sont le peuple et les «pauvres» qui pourraient regretter le plus amèrement les choix annoncés et pour lesquels ils ont voté sans les comprendre!" prévient Christian Saint-Etienne.

C'est bien connu, François Hollande aime la difficulté et son humilité n'a pas de limite : "Comme les choses seraient faciles, si l'échec devenait une excuse, si l'expérience -même malheureuse- devenait une justification opportune de poursuivre et l'abandon des promesses, une preuve de courage!".
Bref, plus rien ne pourra arrêter les méfaits de ce gouvernement... Sinon la rue...
Vite !

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Véronique Farret est une contribuable à sa fenêtre, qui profite de son temps libre pour surveiller du coin de l’œil le Pouvoir en place, et partager ses observations sur son forum.