L’économie chinoise « ralentit » depuis plusieurs années. Sa croissance ne reposait pas entièrement sur l’économie réelle mais sur des bulles. Après l’éclatement de la bulle immobilière les Chinois ont été encouragés par l’État à se reporter sur la bourse.
Les dangers de l'économie dirigée
Le gouvernement voulait leur offrir de nouvelles opportunités d’investissement et de profit. Le résultat fut que les principales bourses en étaient, en juin, à une croissance de 150 % sur un an. Bien entendu ces perspectives d’enrichissement rapide ont attirées une foule de gens qui ne connaissaient ni la bourse, ni pourquoi elle avait été créé. Cette ignorance du rôle d’une bourse est retrouvée chez bien des Français. Les banques, largement contrôlées par l’État, distribuaient des crédits en abondance. Tout cela a entraîné une bulle boursière qui a crevé. Comme toutes les relances les plus de 200 milliards de dollars injectés par le gouvernement depuis juillet n’ont eu aucun effet.
L’économie dirigée donne lieu à un « mal investissement » qui est un gaspillage gigantesque aux dépens de l’économie réelle. N’importe qu’elle personne qui croit en l’économie de marché, savait qu’une crise allait survenir« Un boom d’expansion de crédit doit inévitablement conduire à un processus que le discours commun appelle dépression. Elle doit comprendre que la dépression est en fait un processus de réajustement, de remise des activités de production en accord avec l’état réel des données du marché. » Ludwig von Mises L’action humaine, traité d’économie. Elle sait aussi que la France va se casser la figure. La pseudo croissance n’y a rien d’endogène. Elle relève de la politique du chien (pas encore) crevé au fil de l’eau. Quand l’eau de la croissance mondiale monte le chien monte. Mais quand l’eau se retire l’économie française apparaît pour ce qu’elle est : écrasée de contraintes, mal en point et sur la grève.
La crise de l'étatisme
« L’économie de marché doit être strictement différenciée du deuxième système pensable (…) de coopération sociale dans la division du travail : le système de propriété gouvernementale ou sociale des moyens de production. Ce deuxième système est communément appelé socialisme, communisme, économie planifiée ou capitalisme d’État. L’économie de marché ou capitalisme, comme on l’appelle habituellement, et l’économie socialiste s’excluent mutuellement. Aucun mélange des deux systèmes n’est possible ou pensable ; il n’existe rien qui soit une économie mixte, un système qui serait en partie capitaliste et en partie socialiste. La production est dirigée soit par le marché, soit par un tsar de la production ou un comité de tsars de la production. » Ludwig von Mises L’action humaine, traité d’économie.
La crise chinoise n’est pas une crise du capitalisme. C’est une crise de l’étatisme. La Chine se situe au 139ème rang mondial en termes de liberté économique selon l’Index of economic freedom 2015. Interventionnisme e ou marché libre, les Chinois comme les Français doivent choisir.