Quelques précisions sur la rénovation énergétique du bâtiment…
25 %, c’est la part des émissions nationales de gaz à effet de serre directement imputable au secteur du bâtiment (source : ADEME, novembre 2013). Ainsi, celui-ci constitue l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre et représente le seul secteur dont les émissions n’ont pas diminué depuis vingt ans. Face à la prise de conscience de l’impact environnemental considérable que représente ce secteur, des mesures gouvernementales et plus largement européennes encadrant et favorisant les projets de construction mais également de rénovation énergétique ont été mises en place. La rénovation énergétique consiste principalement à comprendre les besoins du bâtiment et de ses utilisateurs et les optimiser, c’est-à-dire déterminer quand il faut chauffer, éclairer, ou refroidir le bâtiment afin de garantir le « juste nécessaire » en termes de confort aux occupants. C’est une démarche de « bon sens » qui permet de dégager des économies d’énergie.
Dans ce contexte, les certifications environnementales jouent un rôle clé dans la valorisation de tout projet de rénovation énergétique. Mais qu’entend-on exactement par certification environnementale ?
C’est un outil visant à accompagner la démarche d’amélioration de la qualité environnementale du bâtiment lors d’un projet de construction ou de rénovation, et à faire reconnaître sa qualité et son efficacité. La certification permet d’évaluer les performances réalisées selon un certain nombre de critères et attribue au bâtiment un niveau. Ces niveaux varient selon la certification considérée. Les certifications environnementales sont délivrées par un organisme tiers indépendant qui garantit la neutralité du jugement. Elles constituent ainsi un label de qualité fiable pour l’utilisateur du bâtiment.
On compte trois certifications de référence : HQE, BREEAM, LEED
En outre, les certifications environnementales présentent un intérêt réel d’un point de vue financier, et les investisseurs le savent parfaitement : Ainsi, un portefeuille composé d’actifs immobiliers « verts » aura un rendement à la location et à la vente supérieure de 30 % à celui d’un portefeuille d’actifs immobiliers haut de gamme mais non certifiés (Source : Chiffres de l’IPD, 2012).